Willy anti-gaspi a sauvé 300 000 produits alimentaires de la poubelle
Deux ans après son lancement, Willy anti-gaspi a sauvé plus de 300000 produits de la poubelle. Son fondateur prévoit un chiffre d'affaires aux alentours de 2 millions d'euros pour l'exercice 2024.
Je m'abonneLa start-up Willy anti-gaspi, plateforme e-commerce ayant pour but de lutter contre le gaspillage alimentaire, a enregistré un chiffre d'affaires de 750000 euros en 2023. Par rapport à 2022, la société a quadruplé son résultat. Actuellement sur une pente ascendante, l'entreprise prévoit d'atteindre 2 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2024.
Fondé par Clément Méry et Jonathan Négrin, la jeune pousse fête ses deux ans ce mois de mars. Elle revend sur son site internet des produits bios de marque ou d'industriels voués à être jetés à cause de leurs dates courtes de consommation, d'un surstock ou de soucis d'emballage.
Par la même occasion, l'entreprise affirme lutter à sa manière contre l'inflation, en proposant des produits 25 % à 50 % moins cher qu'en magasin. Le site d'e-commerce propose plus de 1000 références, grâce en partie à ses 200 partenaires. Contrairement à l'année dernière, ce sont les marques qui sollicitent Willy anti-gaspi pour trouver une issue à leurs produits : « nous avons beaucoup de demandes », se réjouit Clément Méry, cofondateur de la start-up.
Gérer l'hypercroissance
Cette croissance a permis à l'entreprise de recruter des postes opérationnels dans l'entrepôt mais aussi de renforcer ses fonctions supports. Ainsi, en mars 2024, ils sont 16 dans l'équipe : « le casting est hyperimportant », affirme Clément Méry. La fidélité des clients et la forte exposition médiatique offerte par les JT nationaux expliquent cette hausse d'activité. Depuis son lancement, la société a sauvé plus de 300000 produits et compte 15000 clients. Chaque mois, la société traite 2500 commandes.
Le prochain défi de Willy anti-gaspi est celui de l'hypercroissance, à savoir absorber une forte augmentation de son activité tout en garantissant le même niveau de service. L'entreprise a été financée par de la dette bancaire, des subventions et des business angels. La start-up a pour ambition de devenir leader dans son domaine.