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Comprendre la directive CSRD pour se préparer aux exigences des rapports de développement durable

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Comprendre la directive CSRD pour se préparer aux exigences des rapports de développement durable

Cette année, la directive devient concrète pour les entreprises cotées en bourse, qui emploient au moins 500 personnes, et qui sont tenues de présenter un rapport pour l'exercice 2024. Alors que la réglementation sera introduite progressivement au cours des prochaines années et s'appliquera aux PME et aux ETI à partir de janvier 2025, comment les entreprises se préparent à ce changement ?

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La directive sur les rapports de durabilité des entreprises, aussi connue sous le nom de CSRD, exige des entreprises qu'elles rendent compte de divers aspects de la durabilité, y compris les facteurs environnementaux et sociaux. Cette directive a pour objectif d'encourager le développement durable des entreprises, en récoltant des données et informations qui vont évaluer l'impact de leurs activités sur l'environnement.

Des rapports plus transparents

Depuis plusieurs années, il y a une demande croissante d'informations plus transparentes et fiables sur les performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) des entreprises. L'introduction de la CSRD vise à harmoniser en Europe la manière dont les entreprises rapportent leurs données dites de durabilité, dans le cadre du Pacte vert qui vise à la neutralité carbone de l'UE en 2050. L'objectif de la CSRD, à travers la captation d'informations ESG spécifiques et de mesures réalisées par l'entreprise, est avant tout un outil de gestion du bilan, avec un impact direct sur les actifs et les passifs de l'entreprise. Il permet le renforcement de l'analyse des dépendances de l'entreprise et d'évaluer les vulnérabilités des actifs et de piloter leur durabilité avec rigueur.

Au coeur de la création de ces rapports se trouve la donnée. La première étape pour préparer un rapport de développement durable, c'est de collecter une quantité conséquente de données, à la fois au sein de son organisation et auprès des parties prenantes. Ces données doivent être collectées en trois étapes, puis compilées dans le rapport de développement durable. Les données internes comprennent les IRO (Impacts, Risks, Opportunities), qui sont des points de données et des aspects qui peuvent avoir un impact négatif ou positif sur l'environnement, ou qui présentent des risques ou des opportunités d'amélioration de la durabilité. Alors que l'identification de ces IRO peut demander beaucoup de temps et de ressources à une entreprise, elle n'en demeure pas moins essentielle pour son évolution, puisqu'il s'agit par exemple d'analyser l'utilisation de l'eau, de la consommation d'énergie ou encore de projet de conservation de l'environnement soutenus par l'entreprise.

Dans le même temps, les entreprises doivent aussi récupérer des informations auprès de leurs fournisseurs, sous-traitants et leurs partenaires, pour rassembler par exemple des données sur les émissions liées à la production et le transport de leurs produits afin de les évaluer. Pour faciliter la conduite de ce type de rapport, il est essentiel d'utiliser une plateforme ESG qui permet de capter, stocker et par exemple calculer automatiquement un score qui pourra être utilisé pour déterminer la matérialité de chaque IRO, et s'il représente un risque ou une opportunité.

Choisir la plateforme ESG qui répond aux enjeux du rapport CSRD

Compte tenu du volume de données requis pour répondre aux exigences de la directive CSRD, il est indispensable pour les entreprises de disposer d'un outil capable de les aider non seulement à collecter les données, mais aussi à les analyser et à mettre en oeuvre des leviers d'action pour influencer positivement leur performance sociale et environnementale. Les données ESG doivent être collectées tout au long de la chaîne de valeur pour permettre l'analyse de double matérialité qui prend en compte deux dimensions : la matérialité financière et l'impact environnemental et social. Mais qu'est-ce que cela signifie ?

La matérialité de l'impact se concentre sur les effets positifs et négatifs des activités, produits et services d'une entreprise, à la fois sur l'environnement et la société. Par exemple, si une entreprise est impliquée dans la pêche et contribue à la surpêche, ses activités menacent les réserves de poissons. La surpêche menace la biodiversité et réduit l'absorption de CO2, ce qui signifie que les activités de l'entreprise ont un impact négatif sur l'environnement.

La matérialité financière, elle, examine la manière dont les questions de durabilité affectent les performances financières d'une entreprise afin d'identifier les risques et les opportunités d'un point de vue budgétaire. Par exemple, une diminution des réserves de poissons, qui est une condition environnementale externe, aurait une incidence négative sur les bénéfices de l'entreprise parce qu'elle aurait moins de poisson à vendre.

Le tableau Excel ne suffira plus à traiter toutes ces données. Alors, pour mener à bien ces rapports, et la transformation ESG au sein d'une entreprise, la plateforme retenue doit permettre de travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes concernées par cet exercice, depuis les différents services et sites, jusqu'aux fournisseurs de produits et services. Il faut désormais prendre en compte le fait que les données collectées seront traitées sous plusieurs angles pour calculer leur impact sur différents indicateurs. Par exemple, une action bénéfique en termes d'émissions de CO2 peut être néfaste pour les indicateurs de biodiversité. Le système de traitement de la plateforme sélectionnée doit donc être suffisamment évolué pour prendre en compte l'ensemble des variables listées par le CSRD, afin d'identifier les leviers les plus pertinents pour agir de manière efficace sur les dimensions sociales et environnementales des activités d'une entreprise.


Vincent Canu a rejoint osapiens, la plateforme leader dans les solutions logicielles SaaS au poste de Responsable du marché français depuis 2023. Fort de 20 ans d'expérience dans l'industrie du logiciel, Vincent est expert des sujets RSE et de développement durable pour entreprises. Dans ces fonctions précédentes, Vincent a été responsable du développement et de l'exécution de stratégies commerciales dans des domaines tels que la digitalisation des opérations de services, le marché des logiciels ou encore la création de jumeaux numériques.


 
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