Fusions-acquisition : ces acteurs qui misent sur les operating partners !

Dans le contexte économique incertain de 2025, l'operating partner est en train de devenir un maillon essentiel des fusions-acquisitions. Jadis intervenant ponctuel, il est de plus en plus impliqué aux différentes étapes : analyse stratégique, structuration financière (IBR), audit opérationnel (OBR) et intégration post-acquisition pour maximiser les synergies.
Je m'abonneQuatre grandes tendances jouent en faveur de la reprise des opérations de fusion-acquisition (M&A) en 2025 : la poursuite des consolidations par rachat (build-up), notamment dans le secteur technologique et industriel ; l'essor des cessions d'actifs non stratégiques (carve-out) pour rationaliser les portefeuilles d'activités ; une dynamique soutenue des LBO malgré des conditions de financement plus exigeantes ; et une multiplication des stratégies d'adossement permettant à des entreprises d'intégrer à des groupes plus solides.
La santé poursuit aussi sa consolidation, illustrée par le rachat de Seagen par Pfizer dans les biotechnologies. Le private equity s'oriente de plus en plus vers des investissements dans les énergies renouvelables et l'industrie décarbonée, dans un contexte de pression réglementaire accrue sur les enjeux ESG.
Dans le secteur automobile, la transition vers l'électrification continue de redessiner les stratégies industrielles. En 2025, les fusions et acquisitions se concentrent sur le développement de technologies plus efficientes et sur la maîtrise de la chaîne de valeur des composants électriques. Un exemple marquant est la décision de Valeo de racheter pour 277 millions d'euros les parts de Siemens dans leur coentreprise Valeo Siemens eAutomotive, spécialisée dans les moteurs électriques haute tension. Ce rachat stratégique permet à Valeo de prendre le contrôle total de cette activité clé et de renforcer sa position sur le marché de l'électrification
