Réussir la transformation numérique de sa PME grâce au hackathon

II - Transformer sa culture d'entreprise

• 1/ On ne va à une réunion que si on a quelque chose à y apporter. Pas de valorisation du présentéisme à tout prix.
  
• 2/ Mettre en place des sessions de formation descendante des collaborateurs vers les collaborateurs.
  
• 3/ Travailler en continuum tablette - smartphone - PC et utiliser un RSE pour suivre ce qui se passe dans l'entreprise en temps réel. On limite les mails au minimum.
  Par les corporate hackers de Nod-A

III - Choisir ses outils

• 1/ Choisissez des solutions qui auront un impact direct sur votre business (une solution CRM pour mieux gérer votre portefeuille de clients, des outils de collaboration pour rendre vos équipes plus productives...).
  
• 2/ Bien prévoir dans le projet un budget et du temps pour déployer et former les équipes aux nouveaux logiciels/solutions.
  
• 3/ Le management de l'entreprise doit être à l'initiative pour expliquer et montrer l'exemple dans l'utilisation des nouveaux outils afin d'accélérer leur adoption.
  

  Par l'équipe de la division TPE/PME pour Microsoft Office 365

Recruter un growth hacker : une solution pour doper et accélérer sa transformation

Le growth hacking, ou hacking de sa croissance, consiste en un regroupement de techniques qui aident à débloquer, par des microleviers (comme l'exploitation d'outils numériques d'automatisation), une certaine accélération de la croissance de son business. Ces outils sont notamment utilisés par les start-up au stade de développement ­préliminaire car peu coûteux.

À noter: l'activité est encore considérée comme hybride. Peu de professionnels se lancent dans le growth hacking en tant que tel. Un collaborateur ou une collaboratrice créatif/ve capable de déployer de petites astuces sur les réseaux sociaux pour rendre viral un contenu posté en ligne est un growth hacker en puissance.

Le growth hacking est l'étape intermédiaire entre le ­community management et la publicité.

Le growth hacking est l'étape intermédiaire entre le ­community management (gestion des communautés sur les réseaux sociaux) et la publicité. Savoir trouver et interpeller le consommateur où il se trouve et lui fournir des contenus source d'intérêt pour lui, puis collecter de la donnée sur cet intérêt, c'est déjà faire du growth hacking.

La technique peut être vertueuse, mais implique parfois de légères désobéissances puisqu'il s'agit de contourner les obstacles pour récolter de la donnée client.

Les fabricants Michel et Augustin en ont fait l'une de leurs manies de marketing. La marque fait régulièrement appel à sa communauté sur les réseaux sociaux et sollicite sa ­participation. Pour vendre ses produits dans les magasins de la chaîne de cafés américaine Starbucks, l'enseigne a demandé à ses consommateurs de poster une photo d'eux sur Instagram avec un produit Michel et Augustin et un produit Starbucks avec le mot-dièse #AllezHowardUnCafé (du nom de Howard Schultz, p-dg de Starbucks aux États-Unis). D'autres entreprises utilisent des moyens moins "naturels" en achetant des followers ou en captant des bases de données mail sur la Toile. Mais ces moyens ont tendance à engranger la méfiance des consommateurs si dévoilés et sont globalement à proscrire.