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Petfood : 5 start-up tricolores qui se démarquent
Les start-up du secteur petfood fleurissent, portées par l'intérêt grandissant des consommateurs pour leurs compagnons à quatre pattes. Présentation de cinq noms tricolores, convaincus que les animaux aussi ont droit à une alimentation saine.
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Ultra Premium Direct
Depuis sa création en 2014, Ultra Premium Direct s'identifie comme un pionnier du "sans céréales" en France, en accord avec le régime des carnassiers domestiques, chiens ou chats. La vente en ligne permet à l'entreprise de proposer une qualité premium à prix direct usine. "Nos références sont 40 % moins chères que des produits équivalents en magasin", martèle Matthieu Wincker, le fondateur d'Ultra Premium Direct. Le concept fonctionne aussi par abonnement, prévoyant une livraison régulière à domicile selon la consommation du compagnon. Une solution personnalisable et automatique.
Made in France
Au coeur de l'Agropole d'Agen, la start-up acquiert en 2017 sa première usine de production et peut ainsi se prévaloir de proposer une gamme de croquettes made in France. "Notre force est de maîtriser notre chaîne de valeur et de ne pas dépendre des circuits de distribution", se réjouit Matthieu Wincker. L'entreprise se veut aussi écologique. "100 % de nos déchets sont recyclés, à l'exemple du surplus de croquettes qui est envoyé à une société de méthanisation", ajoute-t-il. Chez Ultra Premium Direct, pas de délocalisation non plus : les 90 salariés sont réunis dans les locaux lot-et-garonnais.
Croissance de 65 % par an
Initialement financée en fonds propres avec l'aide d'un associé business angel, l'entreprise trouve rapidement son rythme de croisière pour s'équilibrer en huit mois de fonctionnement. "Depuis, l'ascension continue, assure le chef d'entreprise. Nous réalisons une croissance de 65 % par an depuis plusieurs années." Pour UPD, le défi actuel siège dans le maintien de la qualité produit, jumelé à une augmentation de la demande. Un élargissement de la gamme est déjà prévu.
Ultra Premium Direct
Alimentation pour chiens et chats
Estillac (Lot-et-Garonne)
Matthieu Wincker, président, 47 ans
SAS > Création en décembre 2013 > 90 salariés
CA 2020 : 20,7 M€
CA 2021 : 33 M€ (prévisionnel)
Caats joue la carte des menus adaptés
Fraîchement fondée, Caats, comme son nom l'indique, s'oriente sur le marché du "catfood". L'entreprise rassemble des experts animaliers et un ancien de la grande distribution, Romain Loeuillet, le fondateur. Propriétaire d'un félin, il lui remarque des problèmes de santé : allergies, vomissements... "En creusant, je me suis aperçu que l'alimentation des chats était à l'origine de ces maux", explique-t-il. Pour bien faire, il se lance dans la préparation de plats cuisinés. Mais la routine est trop chronophage. Il pense alors inventer son propre petfood avec des aliments de qualité. Caats voit le jour après une campagne de financement participative pour deux gammes : une de croquettes, l'autre de pâtés. La start-up se démarque depuis avec des régimes sur mesure livrés à domicile. "Nos produits sont fabriqués en France et sourcés au maximum localement, pour une gamme riche en protéines animales et sans céréales !" promet Romain Loeuillet.
Caats
Alimentation pour chats
Saint-Mandé (Val-de-Marne)
Romain Loeuillet, président, 33 ans
SAS > Création en septembre 2020 > 1 salarié > 4 associés non-salariés
CA 2020 NC
Tomojo imagine des croquettes aux insectes
En 2017, Madeleine Morley décide de réduire sa consommation de viande. Face à son chien, Mojo, carnivore d'une cinquantaine de kilos, elle se demande si lui aussi pourra faire de même. Elle recherche alors une protéine nutritive et complète, pour remplacer la chair animale. "Pendant notre master en sciences de l'environnement avec Paola Peuliers, nous nous sommes intéressées aux protéines alternatives, comme les insectes", explique-t-elle. Les deux camarades lancent ainsi Tomojo. Elles collaborent avec des fermes à insectes hollandaises pour récupérer la matière première qui est ensuite envoyée à l'usine partenaire de Tomojo, en Mayenne. "Quant à la distribution, nous avons débuté en e-commerce, avant de nous étendre aux vétérinaires avec notre gamme Entovet et aux réseaux de jardinerie animalerie avec les friandises Moush", précise Madeleine Morley. En 2019, la start-up vend près de 11 tonnes de croquettes, puis 60 tonnes en 2020.
Tomojo
Alimentation à base de protéines d'insectes
Paris (9e)
Madeleine Morley, présidente, 27 ans, et Paola Teulières, directrice générale, 25 ans
SAS > Création en novembre 2017 > 6 salariés
CA 2020 NC
Japhy veille à la bonne santé des chiens en surpoids
C'est la lecture d'une étude sur l'obésité canine qui donne l'idée à Thomas Chabrier de créer Japhy en 2017. "Un tiers des chiens sont en surpoids en France et il n'y a pas eu d'innovation sur le marché de l'alimentation des animaux de compagnie depuis des années", justifie-t-il. Avec son associé François Puigsarbé, il lance alors une gamme de produits sans sel ni sucre ajouté, sans conservateur et produite dans des usines partenaires françaises. Dès lors, Japhy se démarque avec une stratégie "healthy". Côté RSE, la jeune pousse multiplie les efforts, entre mutualisation des colis et emballages recyclables. Enfin, après avoir levé 7 millions d'euros en octobre dernier et multiplié par trois son chiffre d'affaires entre 2019 et 2020, la marque souhaite désormais étendre sa gamme aux chats. Elle prévoit aussi de développer des assurances animalières et des produits "petcare", axés sur le bien-être du compagnon.
Japhy
Alimentation spécialisée pour chiens
Paris (3e)
François Puigsarbé, président, 26 ans et Thomas Chabrier, directeur général, 26 ans
SAS > Création en 2017 > 35 salariés
CA 2020 : entre 5 et 10 M€
Pepette veut se rapprocher du "fait maison"
Sur le marché de la petfood, Pepette se distingue avec des repas frais cuisinés à Blois. La composition des recettes se veut exemplaire : du bio, pas de produits transformés, ni farines animales, ni conservateurs, tout en correspondant aux besoins énergétiques des chiens et des chats. Créée en juin 2019, Pepette a explosé durant l'année 2020. Non seulement elle est parvenue à lever 1,15 million d'euros durant le confinement, mais son chiffre d'affaires a été multiplié par dix, sa clientèle par cinq. "Nous sommes un acteur de l'e-commerce et nous proposons des produits alimentaires : nous avons donc continué à tourner l'année dernière. Il fallait en revanche gérer les aléas des fournisseurs, des livraisons...", convient Marine Thersiquel. Aujourd'hui, la start-up prépare sa deuxième levée de fonds. Elle réfléchit aussi à d'autres réseaux de distribution, voire à développer un canal auprès des prescripteurs comme les vétérinaires.
Pepette
Alimentation fraîche pour chiens et chats
Paris (10e)
Marine Thersiquel, présidente, 33 ans
SAS > Création en juin 2019 > 10 salariés environ
CA 2020 NC
