Indépendants Uber Eats : un statut avantageux qui ne connaît pas la crise
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Depuis plus d'un an, beaucoup de secteurs professionnels subissent de plein fouet les restrictions liées à la crise sanitaire. Si certains patrons d'entreprise ont du mal à sortir la tête de l'eau, il est une catégorie professionnelle qui s'en sort remarquablement bien :
Je m'abonneLes auto-entrepreneurs. Parmi eux, ceux qui ont choisi de faire de la livraison de plats à domicile sont probablement ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu. Uber Eats, Deliveroo, Just Eat et bien d'autres encore... pourquoi ces entreprises et leurs livreurs ne connaissent-ils pas la crise ?
Un statut accessible et en plein essor
Ces derniers mois, le nombre de livreurs Uber Eats a considérablement augmenté. En effet, étant un secteur non impacté par la crise actuelle, la livraison de plats cuisinés est devenue l'un des meilleurs moyens de se faire de l'argent de manière efficace et quotidienne. Mais comme tout travail, cela exige d'appartenir à un régime officiellement déclaré et, dans ce cas précis, c'est l'auto-entrepreneuriat qui s'offre comme une évidence aux livreurs.Si les démarches à suivre pour devenir auto-entrepreneur s'avèrent assez simples et peu chronophages, il existe pourtant quelques sites internet pour accompagner et suivre tous ceux qui souhaitent se jeter à l'eau. Étant donné qu'il s'agit d'une activité commerciale, il conviendra également de s'inscrire au Registre des Commerces et des Sociétés. Attention cependant, si vous comptez effectuer vos livraisons en voiture, il faudra alors vous inscrire au Registre National des Transporteurs.
De multiples avantages pour les livreurs
Depuis le 1er janvier 2016, les termes " auto-entrepreneur " et " micro-entrepreneur " ont fusionné pour ne devenir qu'un seul et unique statut. Aussi, les auto-entrepreneurs Uber Eats, sont, par définition, à la tête d'une micro-entreprise. Ils doivent donc se soumettre à de nombreuses règles pour bénéficier d'obligations comptables et déclaratives relativement réduites.
S'il existe quelques inconvénients à ce statut (comme l'exigence d'un chiffre d'affaires limité et les charges non déductibles), le régime de la micro-entreprise présente également de nombreux avantages, qui sont sensiblement décuplés lorsque l'on est livreur Uber Eats. Ainsi, vous pourrez choisir le moyen de locomotion que vous souhaitez utiliser (les voitures ne sont cependant pas recommandée, n'étant que très peu rentables et écologiques). D'autre part, il ne revient qu'à vous d'établir vos jours et horaires de travail et, étant votre propre patron, vous n'aurez évidemment de comptes à rendre à personne ! Cet aspect fait d'ailleurs de la livraison une activité idéale à combiner avec un travail normal.Enfin, il est important de noter que la méthode de déclaration du chiffre d'affaires et le système de comptabilité sont grandement simplifiés.
À l'abri de la crise
Si la branche VTC (voitures de tourisme avec chauffeur) d'Uber connaît la crise comme beaucoup d'autres secteurs, l'entreprise américaine voit ses livraisons de repas comme une véritable planche de salut. En effet, depuis le premier confinement, la demande est en hausse constante. En mars 2020, le chiffre d'affaires d'Uber Eats avait d'ailleurs augmenté de 27%, dépassant ainsi, pour la toute première fois, celui de l'activité VTC. Depuis, en l'espace d'un an, et dans le monde entier, la branche Uber Eats a augmenté ses recettes de près de 125% ! Un bond de géant qui permet à l'entreprise et tous ses livreurs de se maintenir à l'abri de la crise mondiale provoquée par l'épidémie de coronavirus. Ainsi, à l'inverse de la branche VTC qui s'est vue obligée de licencier un quart de ses salariés, le nombre de livreurs recrutés via la célèbre application ne cesse d'augmenter. Une accélération qui ne devrait pas cesser d'augmenter tant que la circulation du virus contraindra les restaurants à rester fermés et tant que les déplacements en extérieur seront strictement limités.