DossierLa fresque industrielle des Bullier et de leurs pinceaux Léonard
3 - L'export pour répartir les risques, mais point d'e-commerce pour ne pas fâcher
Tout comme le célèbre peintre, les pinceaux Léonard sont connus dans le monde entier. Les établissements Bullier souhaitent, à l'avenir, renforcer leur présence commerciale à l'international.
États-Unis, Japon, Nouvelle-Zélande, Allemagne, Royaume-Uni, Tunisie, Russie, Cambodge... Les pinceaux Léonard sont présents dans une trentaine de pays. À titre d'exemple, ils ont notamment été utilisés pour peindre la statue de la Liberté à New York.
L'export représente ainsi 35 % de son chiffre d'affaires réparti à parts égales entre le secteur des beaux-arts et celui des cosmétiques. " L'objectif est de renforcer encore l'activité à l'international dans les années à venir afin de limiter les risques ", annonce Stéphanie Bullier, l'actuelle dirigeante.
En 2007-2008, l'entreprise décide de lancer son propre site de vente en ligne. " Pour ne pas faire de concurrence déloyale à nos clients, nous vendions nos pinceaux au même prix. Nos revendeurs l'ont malgré tout très mal pris, ce qui nous a poussés à stopper le site marchand moins de deux ans après son lancement, raconte la dirigeante. D'autant que vendre à la pièce s'est avéré très contraignant et finalement peu pertinent. "
Afin de se rapprocher du grand public, elle privilégie, depuis deux ans, les visites guidées de son usine.