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VivaTech 2018 : 5 start-up africaines qui bousculent la santé et le paiement
L'AfricaTech est à l'honneur sur le salon VivaTech, qui se tient du 24 au 26 mai 2018 à Paris. Le continent regorge de start-up qui imaginent des solutions pour répondre aux enjeux de demain. Coup de projecteur sur cinq d'entre elles.
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Ghana - Bisa (Oasis WebSoft), un médecin à portée de main
Connecter les patients et les médecins. Voilà la vocation de l'application mobile Bisa. Elle permet ainsi aux personnes qui en ont besoin, et n'ont pas la possibilité de se rendre à l'hôpital, de bénéficier de conseils et d'une aide médicale de la part de professionnels en utilisant différents supports (photos, messages vocaux, etc.)
Objectif : démocratiser l'accès au soin, tout en facilitant la prévention. L'application ne se substitue pas aux rendez-vous traditionnels, mais vient en appui des consultations.
Le service est gratuit pour les utilisateurs, qui l'ont à ce jour téléchargé plus de 16 000 fois, au Sénégal et ailleurs sur le continent africain. L'équipe recherche actuellement des financements, afin de continuer à développer l'offre.
Repères
Activité : appli de santé
Ville : Accra (Ghana)
Année de lancement : 2016
Dirigeant : Raindolf Owusu, dirigeant d'Oasis WebSoft, qui propose l'application
Effectif : 7 personnes chez Oasis WebSoft
CA 2017 : NC
Twitter : @bisaapp
Afrique du Sud - Vula Mobile, des soins, même loin
C'est à une problématique similaire -l'optimisation de l'accès aux soins- que s'est attelée la start-up sud-africaine Vula Mobile. Avec l'idée de permettre aux habitants des zones rurales, notamment, d'accéder à des médecins spécialistes, via un réseau d'agents de santé.
Elle s'appuie, pour cela, sur une application mobile, qui permet d'entrer en contact avec le professionnel adéquat (des yeux, du coeur, etc., dans une quinzaine de disciplines au total). Un service gratuit pour les utilisateurs. La start-up se rémunère notamment par la publicité.
Créée en 2014, la start-up, qui ambitionne de renforcer son développement en 2018, vise 100 000 patients aidés cette année.
Repères
Activité : appli de santé
Ville : Le Cap (Afrique du Sud)
Année de création : 2014
Fondateur : Dr William Mapham (à gauche sur la photo)
Effectif : < 5 personnes
CA 2017 : NC
Twitter : @vulamobile
Sénégal - Wizall facilite le paiement mobile
Le monde des fintech est en plein essor. Wizall entend bien compter sur ce nouveau marché. La start-up propose des services de transfert d'argent et de paiement -de factures par exemple-, via une application mobile dédiée. Une particularité : nul besoin de compte bancaire pour l'utiliser.
Son business model repose, pour les dépôts, sur un système de commission. Les transactions sont sans frais. Par ailleurs, elle développe aussi un modèle en B to B. Et elle compte à son capital Total, à hauteur de 30 %.
Environ 8000 personnes utilisent aujourd'hui l'application. Lancée à Dakar, déployée au Sénégal, la start-up vise un développement au-delà des frontières de ce pays, notamment en Afrique de l'Ouest, ainsi qu'en Europe.
Repères
Activité : transfert d'argent et paiement mobile
Ville : Dakar (Sénégal)
Année de création : 2015
Cofondateurs : Ken Kakena (à gauche sur la photo), Sébastien Vetter
Effectif : une vingtaine de personnes
CA 2017 : NC
Twitter : @WizallSenegal
>>> Le sujet du paiement mobile vous intéresse ? Lire aussi Afrimarket veut devenir l'Amazon du continent africain
Cameroun - Gifted Mom renseigne les futures mamans
L'arrivée d'un bébé, ça ne s'improvise pas, mais implique aussi un suivi. C'est pour aider les femmes enceintes à accéder aux informations dont elles ont besoin ainsi qu'à des soins que Gift Mom se déploie. Objectif : démocratiser l'accès à la santé tout en réduisant la mortalité chez les mères et les enfants.
Son offre repose sur trois types d'outils : les SMS, les chabots et une application mobile. Selon les cas, il est possible de parler avec un professionnel, prendre ou se faire rappeler un rendez-vous médical, ou encore se renseigner sur un point précis de santé. Certaines de ces options sont payantes (20 % de la base de données client serait concernée).
La start-up revendique pour son application une dimension panafricaine, c'est-à-dire ouverte non seulement sur le Cameroun, mais aussi d'autres pays, comme la Côte d'Ivoire, le Sénégal ou encore le Ghana. Forte aujourd'hui de 130 000 utilisateurs, elle en vise 700 000 mois en douze mois.
Repères
Activité : outils et services d'information pour les femmes enceintes
Ville : Yaoundé (Cameroun)
Année de création : 2015
Dirigeant : Alain Nteff
Effectif : 20 personnes
CA 2017 : NC
Twitter : @theGiftedMom
Kenya - PayGo Energy bouscule les modes de consommation de l'énergie
C'est au carrefour de deux secteurs dynamiques et terreaux d'innovation que se situe PayGo Energy : l'énergie et le paiement mobile.
Son offre repose sur une idée simple : permettre aux consommateurs, grâce à leur téléphone mobile, de payer leur gaz, mais uniquement la quantité consommée, selon le principe du pay-as-you-go, et en instaurant le pré-paiement.
Une façon de démocratiser l'accès à ce type d'énergie, tout en s'adaptant aux usages, et en inventant, également, un nouveau mode de distribution, via une plateforme de services plus globale.
La société a, en 2017, levé des fonds pour se développer, notamment auprès de Novastar Ventures et Energy Access Ventures.
Repères
Activité : gestion de l'énergie via le mobile
Ville : Nairobi (Kenya)
Année de création : 2017
Dirigeant : Nick Quintong
Effectif : 9 personnes
CA 2017 : NC
Twitter : @PayGo_Energy
>>> D'autres exemples ? Lire aussi [Diaporama] Start-up africaines : 4 pépites du numérique
