Tirée d'affaire, l'APCE va revoir son modèle économique
La survie de l'Agence pour la création d'entreprise est garantie. La reprise doit s'organiser entre CCI France, l'APCMA, l'Ordre des experts comptables et la Caisse des dépôts et des consignations. Dominique Restino, le nouveau président, a pour mission de dessiner les nouveaux contours de l'agence.
Je m'abonneL'Agence pour la création d'entreprise (APCE) est tirée d'affaire. A l'issue d'une dernière réunion du conseil d'administration organisée le 30 avril 2014, Arnaud Montebourg, ministre de l'Économie, du Redressement Productif et du Numérique, s'est félicité de l'accord trouvé par les nouveaux partenaires. Le désengagement partiel de l'État va donc être compensé par un plan de financement auquel la Caisse des dépôts et consignations, Pôle Emploi, l'Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie (CCI France), l'Assemblée permanente des chambres des métiers et de l'artisanat (APCMA), le Conseil supérieur de l'Ordre des experts comptables (CSOEC) et Bpifrance vont prendre part.
Plus de services payants
Dominique Restino, qui avait été chargé par le gouvernement en octobre 2013 de réfléchir aux transformations stratégiques de la structure, est désormais le nouveau président de l'APCE. Il a pour mission de redessiner les contours d'une APCE modernisée. Le plan de redressement de l'Agence pour la création d'entreprise prévoit un changement de modèle économique. Le site internet, qui draine plus de 800 000 visiteurs par mois, devrait être renforcé dès 2015. Cette évolution passerait notamment par une montée en puissance de la publicité sur le site internet et une facturation croissante des services. Rien n'a été dévoilé pour le moment sur les futurs services apportés aux porteurs de projets et aux chefs d'entreprise.