Création de 13 plateformes de soutien économique : un nouvel outil dans l'arsenal de la bataille pour l'emploi
Comme prévu par le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, le gouvernement a mis en place 13 plateformes dans des territoires où le tissu économique est en forte mutation. Leur objectif ? Aider les PME à renforcer leur compétitivité.
Je m'abonneSoutenir les régions en mutation économique. Telle est la vocation des treize plateformes d'appui aux mutations économiques mises en place par le gouvernement dans le cadre du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi. Ces plateformes, implantées pour la plupart dans les Direccte (direction régionale des entreprises, de la concurrence et de l'emploi) ont un double objectif. Offrir la possibilité aux entreprises de mieux anticiper les évolutions économiques et sécuriser les parcours professionnels des salariés par l’adaptation de leurs compétences ou la préparation de leur reconversion, en évitant qu’ils passent par une période de chômage. Pour ce faire, seront mis en commun des moyens d’information, d’accompagnement, de bilan de compétences, de construction de projets professionnels, de formation, de reclassement, de validation des acquis, de mutualisation des ressources humaines, de gestion des âges et des compétences pour les TPE et les PME.
Treize territoires sont concernés par ce dispositif : le Grand Lille, la façade maritime de la Seine Maritime, l'Aerospace Valley, territoire de la LGV Sud Europe Atlantique, la métropole francilienne, la zone d'emploi de Saint Nazaire, Marseille Provence Métropole, Moselle Est, l'Allier, la vallée de l’Arve, le bassin de Lacq-Orthez et d’Oléon Mauléon, Tricastin et enfin l'aire urbaine de Belfort- Héricourt- Montbéliard.
"Dans ces territoires, où l’emploi et les métiers évoluent rapidement, il est essentiel de coordonner l’intervention des différents acteurs (Etat, Régions, entreprises, organisations professionnelles et syndicales, OPCA…) pour aider les entreprises à anticiper ces changements", ont expliqué dans un communiqué du 11 mars Michel Sapin, ministre du Travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et Thierry Repentin, ministre délégué à la Formation professionnelle et à l’apprentissage.