La France dans le top 5 des pays favorisant l'entrepreneuriat féminin

Publié par Yousra Senhaji le 5 juin 2013 - mis à jour à 17:18

L'Hexagone arrive en quatrième position du classement mondial réalisé par Dell portant sur les conditions incitatives à l'entrepreneuriat féminin dans 17 pays. Le trio de tête est constitué des États-Unis, de l'Australie et de l'Allemagne.

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Les obstacles auxquels se heurtent les femmes entrepreneures seraient moins insurmontables aux États-Unis, en Australie et en Allemagne qu'ailleurs, selon la première édition de l'index Gender-GEDI, (ou index de l'entrepreneuriat féminin) publié par Dell et portant sur 17 pays*. La France n'a pas à rougir de sa quatrième position dans ce classement mondial, talonnant encore une fois son voisin allemand, mais dépassant de deux rangs le Royaume-Uni.

L'importance des facteurs culturels

Cette enquête, qui mesure l'influence de l'entrepreneuriat féminin en fonction des aspirations individuelles, des contextes commerciaux et des écosystèmes entrepreneuriaux, souligne l'importance des facteurs culturels dans l'encouragement ou l'inhibition des femmes à entreprendre. "Dans certains pays, l'environnement commercial pour la réussite est correct, mais l'entrepreneuriat féminin reste faible. Cela est souvent dû à des normes sociales et culturelles qui rendent cet environnement moins propice à l'évolution des femmes vers l'entrepreneuriat", rapporte l'index qui cite notamment l'exemple du Japon qui a le plus faible pourcentage de femmes dirigeantes (9 %) comparé aux États-Unis (43 %), réduisant ainsi les chances des Japonaises d'emprunter la passerelle entre le poste de cadre et d'entrepreneure.

Malgré son score correct, la France pêche tout de même par le faible taux de création d'entreprises par les femmes (46 %) comparé aux États-Unis (71 %) et à l'Australie (85 %), ce qui montre "qu'il reste un fossé de potentiel d'entrepreneuriat sous-utilisé", conclut l'étude.

* Classement des 17 pays étudiés