La CGPME milite pour la pérennisation de la prime à l'embauche des "contrats pro"
L'organisation patronale souhaite que la prime de 1000 euros pour l'embauche d'un jeune de moins de 26 ans en contrat de professionnalisation soit conservée après le 31 décembre 2010.
Je m'abonneLa CGPME souhaite que le gouvernement maintienne les aides mises en œuvre pour soutenir le système de formation professionnelle continue. Il s'agit, notamment, de la prime de 1000 euros pour les embauches de jeunes de moins de 26 ans en contrat de professionnalisation (portée à 2000 euros pour les embauches de jeunes n’ayant pas de diplôme ou inférieur au niveau Bac). Ce coup de pouce a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2010. Mais l'organisation patronale aimerait que l'aide soit définitivement pérennisée.
Pour la financer, la CGPME propose de réaffecter une part des gains réalisés par l'État à la suite de l'annualisation de l’allégement général de charges sociales ("réduction Fillon"), votée dans le Projet de loi de finances (PLF) 2011. Autre piste évoquée: allouer une partie du prélèvement de 300 millions d’euros sur le Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP) inclus, lui aussi, dans le PLF 2011.
Enfin, le syndicat souhaite que “la parution d’un certain nombre de textes soit accélérée”, ainsi que “la mise en œuvre de dispositifs indispensables pour achever la réforme de la formation professionnelle”. Concrètement, la CGPME souligne qu'il manque les dispositions réglementaires fixant les taux prévus pour les frais de gestion, de missions, et d’information des organismes paritaires collecteurs agrées (Opca).