Fidélisation des salariés : objectif numéro un des TPE et des PME
À l'heure où le recrutement constitue un véritable casse-tête pour les dirigeants de TPE et de PME, faute de temps et de moyens, conserver les talents est devenu un objectif prioritaire. C'est ce que dévoile une étude menée par Novalto.
Je m'abonneLes défis des dirigeants de TPE et de PME ne manquent pas. Dans ce contexte de crise financière systémique, l'accent est toutefois mis sur la fidélisation des salariés et la sauvegarde des compétences. C'est ce que révèle une étude menée en septembre par Novalto auprès de 500 chefs d'entreprise et publiée le 21 novembre. Pour un dirigeant, fidéliser ses collaborateurs constitue en effet un levier de performance considérable. En termes de performance économique d’une part car la plupart des chefs d’entreprise peinent à chiffrer le coût exact du turnover. Or le départ d’un employé, selon sa fonction, coûterait en moyenne entre une et deux années de salaire… "Entre la fuite des compétences, les pertes de productivité, l’impact sur la motivation des autres salariés, les difficultés et le temps passé au recrutement d’un nouveau collaborateur, la fidélisation apparaît comme une solution particulièrement rentable", précise l'étude.
Autre bénéfice, la performance humaine : l'implication de la totalité des collaborateurs est d'autant plus cruciale dans une TPE ou PME qu'ils sont peu nombreux. Les salariés fidèles sont par ailleurs les plus motivés et les plus impliqués. Ils représentent une ressource majeure sur laquelle le dirigeant pourra s’appuyer dans le projet de développement de sa société.
Pour les PME, les principaux ressorts de fidélisation demeurent la rémunération, les conditions de travail, la qualité des relations en interne, et la politique de formation. Si les dirigeants restent inquiets face à la crise, 87 % d'entre eux souhaitent mettre toutes les chances de leur côté et préserver, coûte que coûte, la motivation de leurs collaborateurs.