Ethic veut un État "garant" et pas un État "gérant"
Le mouvement patronal, présidé par Sophie de Menthon, souhaite que le gouvernement définisse "avec précision" les missions régaliennes de l'État en 2011.
Je m'abonneLe mouvement Entreprises de taille humaine, indépendantes et de croissance (Ethic) souhaite que le gouvernement définisse concrètement "ce qui constitue son domaine réservé (Défense nationale, territoire, santé publique...)." C'est ce qu'a indiqué l'organisation patronale lors de ses vœux de 2011.
Selon Ethic, les dirigeants d'entreprise demandent "un État garant", c'est-à-dire garant de la cohésion sociale, garant d’un minimum pour des catégories défavorisées… Toutefois, ils refuseraient le principe d’un "État gérant", qui s'immisce dans la "gestion de certaines entreprises" et qui mène "une politique promotionnelle (comme la prime à la casse qui au nom d'une efficacité immédiate perturbe plusieurs secteurs d'activités)."
Le mouvement estime que cette réflexion est "salutaire" et qu'elle obligerait "les partis de droite et gauche" à se positionner et à fonder "les bases de leurs discours et de leurs promesses." Ainsi, Sophie de Menthon, présidente d’Ethic, va demander à Jean-Paul Delevoye, président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), s’il accepte que le CESE s'attelle à "cette réflexion stratégique pour le développement économique du pays."