ETHIC se déclare pour le télétravail durant les arrêts de travail, mais pose des conditions
Le mouvement ETHIC estime que la proposition de Frédéric Lefebvre consistant à autoriser les salariés qui le veulent à télétravailler quand ils sont en arrêt ne mérite pas le tollé politique actuel.
Je m'abonneLe mouvement ETHIC estime que la proposition du député UMP Frédéric Lefebvre consistant à autoriser les salariés qui le souhaitent (si un certificat médical les y autorise), à continuer de travailler depuis leur domicile lorsqu’ils sont en arrêt de travail (congé parental, maternité…) ne mérite pas de soulever le tollé politique actuel. ETHIC refuse toutefois le principe consistant à “inciter” ces salariés de quelconque façon à travailler lorsqu’ils sont arrêtés. Pour la présidente du mouvement, Sophie de Menthon, « Cet amendement mérite un vrai débat sans idéologie et sans à priori d’exploitation esclavagiste, un débat sans passion qui répondrait à un malentendu et à une réalité à laquelle sont confrontés tous les jours les salariés et leurs employeurs. » Elle poursuit : « En effet, les nouvelles technologies permettent depuis longtemps de rester professionnellement efficace même lorsqu’on est arrêté. Nombre d’arrêts, tout à fait légitimes, permettraient toutefois de continuer d’assurer quelques tâches urgentes. On autorise bien les personnes arrêtées à sortir de chez elles, pourquoi ne pas les autoriser à effectuer quelques tâches à leur domicile sous conditions. » ETHIC reconnaît tout de même qu'une telle proposition doit "être encadrée et limitée", autrement dit bénéficier de l’accord tripartite : du médecin (précisant le nombre d’heures), du salarié et de l’employeur.