Deux tiers des PME perçoivent la nécessité de se transformer
Selon une étude TNS Sofres, 66 % des PME pensent devoir changer pour être en meilleure santé et 44 % d'entre elles considèrent nécessaire d'adopter un nouveau modèle de croissance.
Je m'abonneSus à l'immobilisme. Selon une étude TNS Sofres, commandée par le Conseil supérieur de l'Ordre des experts-comptables (CSOEC), 66 % des PME françaises estiment avoir besoin de se transformer pour être en bonne santé. Un avis qui a tendance à diminuer quand la taille de l'entreprise augmente. De fait, seulement 57 % des PME de 100 à 249 collaborateurs pensent devoir se transformer.
Parallèlement, les entreprises considèrent que le meilleur levier pour atteindre la croissance est le recrutement et la formation de personnel (49 %), la flexibilité du travail (34 %) et les investissements et acquisitions (27 %). Le recours à la sous-traitance et à l'externalisation arrive en dernière place avec seulement 7% des suffrages.
Pour saisir les opportunités de croissance, les PME ont principalement besoin de financement (36 % et 48 % dans les entreprises de 10 à 19 ans d'ancienneté), de formation (23 %) et d'information (19 %). En outre, pour environ deux tiers d'entre elles, la maîtrise des dépenses publiques et des déficits est une piste pour soutenir la croissance de la France. Viennent ensuite le besoin d'assouplissement dans la gestion du temps de travail et dans le droit du travail (41 %). À noter que le volontarisme est de mise chez les entrepreneurs à la tête de grosses PME (plus de 100 collaborateurs) puisqu'ils sont 54 % à estimer que le dynamisme des entreprises est une priorité pour le soutien de la croissance.