Éric Bouancheaux Zuckermandl entreprend pour les entrepreneurs

Éric Bouancheaux Zuckermandl cofonde en 2019 Betoobe, une plateforme de mise en relation pour les indépendants. À travers son parcours international, il souligne l'importance de la formation et des études, même après une expérience professionnelle.

"Je pense qu'il est important de se former et d'étudier pour entreprendre, assure Éric Bouancheaux Zuckermandl, cofondateur de Betoobe. Bien souvent, les étudiants ne voient pas le rapport entre ce qu'ils apprennent et le métier qu'ils vont exercer ensuite. Mais lorsqu'on reprend ses études après une expérience du travail, nous pouvons créer des passerelles mentales entre notre vécu professionnel et ce que l'on apprend".

Entrepreneur pour les entrepreneurs

Éric Bouancheaux Zuckermandl cocréé la solution Betoobe en 2019. Ce n'est pas sa première expérience à son compte... "Betoobe est une plateforme collaborative qui permet de regrouper tous les indépendants afin qu'ils puissent travailler ensemble et échanger de la connaissance", résume Eric Bouancheaux Zuckermandl, cofondateur de la solution.

La plateforme tente donc de donner davantage de droits aux entrepreneurs en les mettant en lien, les uns avec les autres. "Indépendant est une étiquette purement administrative. Mais bien souvent, ils sont laissés pour compte lorsqu'ils travaillent pour une entreprise contrairement à des salariés", ajoute-t-il.

Étudier et entreprendre

"En tant qu'étudiant, je pense que j'étais déjà entrepreneur sans le savoir. Et c'est pour ça que j'ai fondé des entreprises", affirme Éric Bouancheaux Zuckermandl. Pour lui, le salariat fait écho à l''esclavage' et l'entrepreneuriat à la 'liberté'.

Il a commencé ces études à l'IUT Paris Descartes où il est actuellement Maître De Conférences. "J'y ai appris la publicité pour ensuite travailler en tant que concepteur rédacteur en agence", résume-t-il. Il reprend ensuite ses études à New York avant d'enchaîner sur un stage au Togo. À son retour, il s'établit à La Haye aux Pays Bas où il travaille un temps, avant de reprendre un MBA en management.

Les plus grandes difficultés liées à l'entrepreneuriat sont, selon l'entrepreneur, administratives, en Belgique comme en France. "Il y a aussi la problématique des financements. Pour la régler, il faut être extrêmement rigoureux, se serrer la ceinture, ne pas prendre de vacances... Alors il faut souhaiter cette vie", conclut-il. À chacun son équilibre...