Silvr, la start-up qui permet aux entreprises digitales de financer leurs projets
Débloquer des fonds rapidement, par le financement RBF, pour que les entrepreneurs du digital puissent développer leur entreprise, c'est ce que propose Silvr. Après une levée de fonds de 130 millions d'euros, la start-up s'agrandit pour recruter plus de personnel.
"Le RBF, c'est une nouvelle manière pour les entrepreneurs du digital d'accéder à du financement", déclare Nima Karimi, CEO et cofondateur de Silvr. La start-up est une société utilisant le Revenue Based Financing, un mécanisme permettant aux entreprises du digital d'accéder à un financement stable et continu.
Le RBF ou Revenue Based Financing
Concrètement, le RBF (ou Revenue Based Financing) est une forme de financement pour les entreprises du digital voulant se développer sans perdre de capital. " Silvr s'adresse aux entrepreneurs du digital et, grâce à notre technologie, nous leur permettons de se financer en 24h. Sans aucune contrepartie, et de manière continue", affirme Nima Karimi. Silvr promet un financement « Founder Friendly » en 24h chrono, un délai presque imbattable aujourd'hui. Les financements se font à partir de 10 000 euros et peuvent aller jusqu'à plusieurs millions d'euros. Les commissions sont fixes par rapport à la somme prêtée et vont de 6 à 12 %.
"C'est une technologie qui permet de transformer une partie de ses revenus futurs en trésorerie immédiate", souligne Nima Karimi. Ces prêts permettent aux entreprises du digital, par exemple, de pouvoir financer certains logiciels, qui peuvent les aider à gérer leur entreprise ou à délivrer leurs services.
Une levée de fonds de 130 millions d'euros
Soutenue par Alexandre Prot, Steve Anavi ou encore Jean-David Chamboredon, cette levée de fonds de 130 millions d'euros permet à Silvr d'agrandir son équipe. Initialement de 20 personnes, l'entreprise a fait un énorme bond en recrutant 70 salariés. La société compte désormais 90 collaborateurs et souhaite recruter une dizaine de profils en plus. Pour attirer les talents, Silvr mise sur ses conditions de travail, notamment avec le télétravail mais aussi avec un système de stock-options. Les stock-options consistent à donner une part d'actions de la société aux salariés de l'entreprise.
À noter que Nima Karimi n'en est pas à son premier essai : Silvr est sa 4e société.