Start-up : 5 fintechs prometteuses
Le point commun entre ces cinq jeunes pousses ? Elles veulent changer les règles du jeu du secteur bancaire. Et elles étaient toutes présentes au Paris Fintech Forum, qui s'est tenu les 25 et 26 janvier 2017 au Palais Brongniart à Paris.
Je m'abonne
Treezor
Une fintech qui aide les fintech : voici Treezor, spécialisée dans les services financiers en B2B : émission de cartes, solutions de paiement pour plateformes collaboratives, cagnottes digitales, etc. La société fondée en 2014 compte notamment parmi ses clients deux néo-banques ou applications alternatives aux banques : Qonto et Lydia.
Côté tarifs, il faut compter un prix de mise en oeuvre allant d'une à plusieurs dizaines de milliers d'euros, auquel vient s'ajouter un prix au volume en fonction des transactions, en moyenne 8 à 15 centimes par transaction selon activité. "On peut monter des projets à partir de 10 000 euros contre des 200 000, 300 000 euros sur le marché", insiste Eric Lassus, directeur général et cofondateur de Treezor.
Au moment de son lancement, fin 2014, la société a levé 3 millions d'euros auprès du fonds BJ Invest, qui la possède à 70 % (contre 30 % pour Eric Lassus et Xavier Labouret), afin de se développer. Une opération reconduite début 2017 à hauteur de 1 million d'euros. "Maintenant que la plateforme tourne, l'idée est d'accélérer commercialement", indique Eric Lassus, qui regarde vers l'Europe et recherche encore 5 millions pour grandir dans cette zone. La start-up souhaite également faire croître son effectif à 30-35 personnes sur deux ans.
Repères
Siège social : Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)
Fondateurs : Grégoire Bourdin, 37 ans (président), Xavier Labouret, 42 ans (CTO) et Eric Lassus, 50 ans (directeur général)
Raison sociale : SAS
Date de création : octobre 2014
Effectif : une vingtaine de personnes
CA 2016 : 250 k€ (démarrage effectif de l'activité en septembre 2016) / CA 2017 : 750 k€ (prévisionnel)
Twitter : @TreezorBanking