Alacrité France, un nouvel accélérateur à vocation internationale pour jeunes diplômés
Issu de l'écosystème international Alacrity, bâti par le magnat des finances anglo-canadien Terry Matthews (Wesley Clover), Alacrité France sera doté d'un capital de 8,5 millions d'euros pour encourager les jeunes pousses du numérique et des télécommunications.
Je m'abonneAlacrité France est un nouveau projet d'accélération dédié aux très jeunes porteurs de projet, soit aux jeunes diplômés. L'idée : leur offrir une année "start-upique" pour les inciter à faire grandir leurs idées et pourquoi pas, à la clé, donner naissance à des sucess-stories d'envergure internationale. L'entité sera le 6e accélérateur de l'écosystème international Alacrity.
Installé à Lille, dans le quartier d'affaires d'Euralille, Alacrité France sera inséré au coeur d'un bassin universitaire, au carrefour de l'Europe. Pour Terry Matthews, fondateur et président de Wesley Clover, le signal est fort : "Créer de nouvelles entreprises dans le secteur des T.I.C et recruter de jeunes diplômés des universités locales sont deux objectifs très importants pour moi. Située à Lille, dans les Hauts-de-France, cette initiative est idéalement localisée entre Paris, Bruxelles et Londres (...)."
Partenaires et soutiens
A l'origine de l'initiative, Terry Matthews, milliardaire et serial entrepreneur anglo-canadien, fondateur entre autres de Mitel, une entreprise spécialisée dans les communications cloud, mobiles et temps-réel pour les professionnels. Son fonds d'investissement Wesley Clover s'implique dans le développement des entreprises technologiques. L'accélérateur est soutenu par le fonds French Tech Accélération, géré par Bpifrance, créé en décembre 2014 et doté d'un budget de 200 millions d'euros sur cinq ans. S'y ajoutent les soutiens de Hub One, Mitel et Aleph 1, en plus de Wesley Clover qui chapeaute le projet dans sa globalité et y insuffle un capital de 8,5 millions d'euros.
Particularité du dispositif : la proximité des industriels investisseurs, leur mentoring et la favorisation des projets autour du numérique et des télécommunications. A l'issue d'un examen, la première année d'accélération passée, les projets jugés les plus porteurs se verront dotés d'un financement à l'amorçage, d'une répartition des parts entre les équipiers et l'entreprise fera l'objet d'une immatriculation.
Alacrité restera ensuite actionnaire de chacun des projets développés au sein de l'écosystème et impliqué dans la stratégie et la quête de financement de ces derniers. C'est pourquoi Alacrité France se définit comme "plus qu'un incubateur". Seront soutenues par le dispositif les initiatives qui correspondent aux besoins du marché identifiés par les industriels partenaires. Thomas Serval, d'Aleph 1 confirme à ce propos : "L'approche unique, innovante d'Alacrité, partant du besoin industriel pour développer un projet en supportant les entrepreneurs et maximiser leurs chances de succès nous a séduits. Nous sommes fiers de participer à cette aventure et de contribuer ainsi au dynamisme du tissu entrepreneurial français et plus particulièrement lillois."