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Lendix, WeShareBonds, Credit.fr ... Feu d'artifice pour le crowdlending en France

Publié par WeShareBonds le | Mis à jour le

Le crowdlending en France connait une évolution spectaculaire et a réussi à trouver sa place à la fois comme placement dynamique et responsable chez les investisseurs et comme un complément au financement bancaire chez les PME/TPE françaises.

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Le crowdlending né dans le monde anglo-saxon (Etats-Unis, Royaume-Uni) il y a quelques années, a essaimé dans le monde entier ; un marché a notamment fortement émergé en Chine. Il y a peu, encore réservé en France aux financements philanthropiques, ou à des modèles proches de la vente privée, le financement participatif classique (actions, prêts) est en train sous l’impulsion d’une évolution législative (loi Macron) et de l’apparition de plusieurs acteurs locaux d’acquérir ses véritables lettres de noblesse. Retour sur un marché en forte croissance qui est en train de se structurer et d’entrer dans un phase de maturité avec des acteurs innovants comme Lendix, WeShareBonds, credit.fr...

Le crowdlending, enfin l’envol ?

La nouvelle était attendue par le marché : après deux ans d’existence Lendix a annoncé avoir franchi le cap symbolique des 100M€ prêtés. A l’issu d’un parcours quasi sans faute, il envoie ainsi un message très positif au marché et sur la viabilité du modèle de plateforme de crowdlending en France. Une des raisons du succès : avoir opté pour un modèle hybride combinant la force de la foule et celle d’un fonds de crédit (abondé par des investisseurs institutionnels) permettant d’augmenter la profondeur du marché et de sécuriser les opérations de prêt en tirant par ailleurs rapidement les montants vers le haut. C’est ce modèle que nous avons également adopté chez WeShareBonds, il permet d’envoyer par ailleurs un message positif d’alignement des intérêts avec la base de prêteurs, au-delà d’un rôle de pur intermédiaire.

Certes derrière cette réussite, le décalage avec le marché anglais est toujours présent, mais la courbe semble similaire et l’avenir des fintech en France semble bien désormais sur les rails.

 

Un marché français de crowdlending qui se structure

Le crowlending pourra-t-il passer le cap des 300m€ de prêts en 2017 ? Lendix, WeSharebonds, Lendopolis, Unilend, Credit.fr : plusieurs acteurs sont désormais bien positionnés sur le marché.

La stratégie et les montants déployés par opération différent cependant entre les acteurs, selon que ceux-ci ont décidé de s’intéresser à l’ensemble des 3 millions de TPE présentes sur le marché ou de se focaliser uniquement sur les PME en leur offrant une nouvelle option en termes de financement corporate, comme c’est le cas de Lendix et WeShareBonds.

A noter par ailleurs, le début de structuration du secteur avec l’entrée d’investisseurs institutionnels soit via des acquisitions ou des prises de participation dans les plateformes, soit en tant que souscripteurs dans les projets via des fonds dédiés. La Banque Postale (par ailleurs actionnaire minoritaire de WeShareBonds) a ainsi annoncé récemment l’acquisition de KisskissBankBank, un acteur historique du financement de projets culturels, et indirectement de sa filiale Lendopolis spécialisée dans le financement aux TPE. Simultanément Tikehau Capital un acteur majeur en France du financement de la dette privée et du prêt aux entreprise a annoncé l’acquisition de 100% de Credit.fr. Cette intrusion de la finance « traditionnelle » dans l’univers des fintech est un signe fort de perspectives et de la complémentarité offerte par les plateformes de financement participatif.

Une nouvelle classe d’actif à part entière

Pour le niveau de rendement et le couple risque/rendement qu’il offre, le crowdlending est devenu un outil de plus en plus plébiscité par les particuliers. Offrant une alternative avantageuse au livret A ou à l’assurance-vie (à quand une véritable réforme fiscale favorisant le financement des PME via les plateformes ?), un accès direct à l’information et un outil ergonomique, les plateformes s’ouvrent à la fois aux particuliers et aux institutionnels (les seuils d’investissement par projet qui ont été relevé le permettent désormais).

Les fintechs offrent aussi un terrain d’innovation permettant une utilisation net de frais de transaction et une allocation optimale des investissements : WeShareBonds vient ainsi de lancer son robot d’investissement WeBot© qui permet aux prêteurs et investisseurs de définir une politique de placement personnalisée fondée sur plusieurs critères (taux cible, niveau de risque maximum, montant mensuel et par opération…). Le robot se charge d’effectuer automatiquement les placements en allouant les sommes sur les projets cohérents avec la stratégie choisie.

Avec la croissance du marché, une offre élargie

La croissance du marché offre désormais une profondeur permettant aux particuliers d’arbitrer entre de nombreux projets et plateformes. Rappelons ainsi les différents critères pour optimiser le placement de son épargne :

  • Des plateformes ayant obtenu un agrément de l’AMF
  • Un historique et une ancienneté dans la présentation de projets avec des premiers retours sur les taux de défaut
  • Une transparence et un accès à l’information, des process éprouvés (la présence d’un fonds de crédit peut être un avantage en permettant de garantir la bonne fin de l’opération à l’issue du délai de souscription du projet)
  • Un choix de placement en fonction des contraintes de liquidité propres à l’investisseur (horizon, in fine ou amortissable)
  • Diversifier par secteur, entre plusieurs projets (opportunités d'investissement), voire entre plusieurs plateformes
  • Adopter un niveau de risque cohérent avec le profil souhaité (être ainsi conscient qu’un taux d’intérêt élevé signifie aussi généralement un risque élevé et un taux de défaut potentiellement significatif)

Deux ans après les premiers décrets d’application, le marché du crowdlending qui a mis fin au monopole bancaire semble enfin en passe de jouer véritablement son rôle de relais face aux financements traditionnels (banques, fonds). Il semble même que le sens de l’histoire soit que les mondes traditionnels et du online sont en passe de converger.

Pour savoir plus sur l'investissement participatif, visitez la page : Comment investir dans une entreprise grâce au crowdfunding ?

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