Mon compte
GPCE 17 : Frédéric Salles, p-dg de Matooma, est élu dirigeant de l'année 2017
Le dirigeant de l'année 2017 est désormais connu. Frédéric Salles, dirigeant de Matooma, a été distingué par le Grand Prix des Chefs d'entreprise le 26 juin 2017 au Pavillon d'Armenonville. D'autres PME audacieuses et innovantes ont également été récompensées lors de la soirée.
Je m'abonne
GPCE 2017 : Frédéric Salles, p-dg de Matooma, élu dirigeant de l'année
2,1 millions d'euros gagnés en 2014, 3,5 en 2015 et 5,6 en 2016. Un chiffre d'affaires qui devrait être multiplié par dix entre le démarrage de la société il y a cinq ans et la fin de cette année. C'est peu dire que chez Matooma, pépite spécialisée dans le M2M (machine to machine) et l'Internet des objets, fournisseur de connectivité et de services aux industriels, opérateurs télécom, intégrateurs, la croissance est au rendez-vous...
Aujourd'hui, "acquérir des clients via le digital est le projet numéro 1", révèle Frédéric Salles, son président et cofondateur. Pour répondre à cet enjeu, la PME a commencé à digitaliser ses process et à automatiser le parcours client, afin de simplifier la réponse aux offres et augmenter sa réactivité tout en libérant du temps aux commerciaux. Une stratégie appuyée sur un renforcement des équipes avec notamment l'arrivée, au premier trimestre 2017, d'un directeur général, Thierry Bergey (ex-Numericable), pour mener à bien ce projet.
En parallèle, l'entreprise, présente aujourd'hui dans douze pays, poursuit sa conquête à l'international. Elle a annoncé, en avril 2017, un partenariat avec l'opérateur Vodafone. "C'est un partenariat gagnant-gagnant. Ils s'implantent en France, nous traitons leurs leads sur le marché français et ils nous ouvrent une capacité sur leurs réseaux en propre", détaille Frédéric Salles. Pour Matooma, une opportunité de toucher de nouveaux marchés, notamment en Italie, au Portugal ou en Allemagne.
Regardez la vidéo de présentation de l'entreprise
Meert rafle l'argent
Les gaufres de la maison Méert sont à Lille ce que sont les macarons Pierre Hermé ou Ladurée à Paris : un emblème. En estampillant la fameuse gaufre fourrée à la vanille de son nom, la famille Méert va l'ancrer dans le patrimoine de la ville. Pourtant, l'histoire des lieux commence bien avant son arrivée - en 1677 - d'après les premiers baux retrouvés. Pas d'histoire familiale ici mais une succession de reprises par des pâtissiers et confiseurs remarquables.
La boutique devient très vite un lieu de rendez-vous mondains. Au fil des ans, elle connaîtra de nombreuses rénovations entre les mains des architectes et sculpteurs les plus renommés du pays (Benvignat, Stalars, Huidiez, Cordonnier....) pour enfin devenir la prestigieuse boutique additionnée d'un salon de thé qu'elle est aujourd'hui.
C'est en 1996 que Thierry Landron reprend le flambeau de l'entreprise. Il récupère une maison qui s'est diversifiée. On y déguste désormais des pâtisseries françaises du répertoire classique, des glaces, la fameuse gaufre déclinée en plusieurs parfums ainsi que des chocolats et des confiseries. L'homme n'est pas pâtissier mais il a le goût de la réception luxueuse. "J'ai racheté les murs pour pouvoir réaliser des travaux d'embellissement" raconte t-il. Il entretient la convivialité des lieux et y insuffle un vent de modernité pour rationaliser la production. Les procédés de fabrication sont optimisés, une partie est mécanisée. Deux restaurants ouvrent. En 20 ans, l'activité a été multipliée par dix. La maison Méert réalise un chiffre d'affaires consolidé de 10 millions d'euros. En plus des deux restaurants, trois autres boutiques ont ouvert depuis : une dans le Marais, à Paris, une autre à Saint-Germain des Près et la dernière à Bruxelles.
Consultez la vidéo de présentation de l'entreprise
Agriconomie monte sur la 3e marche du podium
Avec un chiffre d'affaires triplé en un an, Agriconomie est la place de marché en ligne qui monte. "Nous agrégeons l'offre de produits existante dans le secteur agricole afin que les agriculteurs les achètent plus facilement et au meilleur prix", explique Paolin Pascot, p-dg et cofondateur d'Agriconomie. Semences, pièces détachées, engrais, produits phytosanitaires, l'offre est pléthorique et les prix "adaptés en fonction de la localisation de chaque agriculteur grâce à nos algorithmes logistiques".
Fondée par trois fils et petit-fils d'agriculteurs, conscients des problématiques du métier, Agriconomie veut devenir "le réflexe des professionnels". En trois ans, la start-up a vite grandi et foisonne de projets. Attirant déjà près de 7 % des exploitations françaises, la société porte l'ambition de "proposer une offre à tous les agriculteurs, maraîchers, éleveurs et céréaliers, en les aidant à mieux acheter et à mieux vendre leur production, ainsi qu'à améliorer le pilotage de leur entreprise". En attendant, ils s'attaquent d'ores et déjà au colossal marché - 14 Mds d'euros - de la nutrition animale.
Après la Belgique, la marketplace s'implantera dans deux autres pays en 2017. Un dynamisme qui s'inscrit dans la phase de croissance de la société. " Aujourd'hui, l'objectif est de créer un maximum de valeur pour l'agriculteur, de prendre de plus en plus de part de marchés, d'augmenter la fidélisation de nos clients tout en améliorant notre marge brute ", précise Paolin Pascot. Mais la place de marché n'en est pas seulement une. Des ingénieurs agronomes et conseillers distillent également leurs expertises auprès des agriculteurs. "Nous voulons les aider face aux évolutions réglementaires et techniques et les accompagner dans leurs prises de décisions pour qu'ils soient plus performants", conclut-il.
Ci-dessous la vidéo de présentation d'Agriconomie
18 PME récompensées dans six catégories
Le concours a également choisi de mettre en lumière et de valoriser des stratégies de PME audacieuses et innovantes en remettant des prix dans différentes catégories : export, impulsion numérique, itinéraire vert, start-up, promotion et stratégie, visa pour l'international. Les heureux gagnants bénéficient d'une couverture médiatique sur le site et au sein du magazine Chef d'Entreprise du mois de septembre, ainsi que d'un kit média (logo, pack de photos de l'événement).
