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France Digitale Day : 7 start-up qui innovent grâce au numérique
Leur point commun : innover en s'appuyant sur les nouvelles technologies. A l'occasion du France Digitale Day, grand rendez-vous des acteurs de l'écosystème du numérique, organisé mercredi 29 septembre 2016 à Paris, rencontre avec 7 start-up qui veulent faire bouger les choses.
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Captain Contrat
Besoin d'un modèle de contrat de vente, de licence, de sous-traitance ? C'est ce que propose Captain Contrat aux dirigeants de TPE, PME et start-up. Cette plateforme propose à la fois l'accès à tout type de document juridique, une personnalisation de ce document en fonction de ses problématiques et la mise en relation téléphonique avec l'un de ses avocats partenaires "pour trois à quatre fois moins cher qu'un avocat traditionnel", argumente Aurélie Bokobza, responsable des partenariats de la société, qui se rémunère "en facturant aux avocats l'utilisation de [ses] technologies". Une façon de réinventer les règles dans le domaine du droit.
Lancée il y a trois ans, la start-up a levé un million d'euros en mai 2016 pour renforcer l'équipe - elle est passée de 12 personnes en juin dernier à 25 aujourd'hui et 5 à 10 collaborateurs pourraient encore arriver d'ici à la fin de l'année - et se développer sur le marché européen.
Repères
Ville : Paris
Date de création : 2013
Fondateurs : Pierre Gielen (directeur technique), Maxime Wagner (directeur des opérations) et Philippe Wagner (directeur commercial)
Effectif : 21 personnes
PulsiT (Impulsive)
Un drone : amusant mais, pour certaines personnes, difficile à piloter. C'est pour résoudre ce problème qu'Impulsive a mis au point un bandeau électronique qui permet, en lieu et place d'un système de radiocommande classique, de faire voler son drone et de lui indiquer la direction souhaitée... juste en bougeant la main. De quoi aussi ajouter une dimension expérientielle, basée sur l'intuition, à ce loisir qui fait de plus en plus d'adeptes. "L'utilisateur fait vraiment un avec son drone", explique Axel Gallian, président de la start-up.
Pour aller plus loin, la société, incubée au sein de Polytechnique jusque fin septembre, réfléchit également à proposer des lunettes de réalité virtuelle qui serviraient à voir, "en immersion", ce que filme le drone.
Si ce bandeau, baptisé PulsiT, n'est pas encore en vente, la société est en train d'en tester un prototype. Lancée avec des fonds propres, elle recherche actuellement 500 000 euros en amorçage pour accélérer son développement et également préparer une campagne de crowdfunding.
A terme, le produit sera vendu en ligne sur le site de l'entreprise, dans des magasins spécialisés sur le multimédia ou sur les drones (prix de vente public : 200 euros pièce). La société est également en discussion avec des fabricants de drones.
Repères
Ville : Paris
Date de création : 2016
Dirigeant : Axel Gallian, 23 ans
Effectif : 2 personnes
Sidemash
Comment filmer un événement en payant moins cher ? En s'appuyant, pour avoir des images, non plus sur des caméras onéreuses, mais sur les smartphones de l'ensemble des participants. Voilà la proposition originale de Sidemash, une régie collaborative spécialisée dans le livestreaming.
Son offre : réaliser un montage vidéo en direct à partir de contenus postés sur les réseaux sociaux et les rediffuser aussitôt sur n'importe quelle plateforme. Sans toutefois sacrifier la qualité des images, puisqu'elle s'appuie aussi sur des professionnels. "Nous passons par des prestataires de captation, à qui il suffit de réaliser seulement une prestation par mois pour que l'offre soit rentable pour eux", explique Francis Nahm, président cofondateur, interrogé sur son business model.
La commercialisation de la solution débute en cette rentrée 2016. La société lève actuellement des fonds pour recruter deux développeurs d'ici à la fin de 2017 et pour accélérer son développement technique. Objectif annoncé : 250 000 euros.
Repères
Ville : Orsay (Essonne)
Date de création : 2014
Dirigeant : Francis Nahm, 25 ans
Effectif : 3 personnes
Mon Banquet
Des cakes, des gâteaux, des financiers... réalisés par des artisans locaux. Voilà ce que Mon Banquet, spécialisée dans la livraison de buffets, met sur les tables des entreprises (80 % de sa clientèle) et des particuliers. En effet, la promesse de cette start-up basée à Paris, également présente à Lyon, est de valoriser le savoir-faire de son réseau de commerçants (boulangers, fromagers...) tout en satisfaisant l'appétit de ses clients.
Elle livre des buffets à partir de 3 euros par personne. "Nous ne prenons pas de commission aux boulangers", précise Maxime Renault, cofondateur de la société, qui se rémunère en prélevant une marge sur les produits proposés au menu.
Trois ans après la création de la structure juridique, auparavant concentrée sur une autre activité, et moins d'un an après le début de la commercialisation du service (en septembre 2015), Mon Banquet a bouclé, en juin 2016, une levée de fonds. Elle a récolté 500 000 euros auprès d'une dizaine d'investisseurs privés - dont Olivier Mathiot, p-dg de Price Minister et co-président de France Digitale - et du fonds Isai.
Objectif : accroître son développement en trouvant de nouveaux clients et en fidélisant ceux existants. Les fonds ont également permis de structurer la société, passée de 10 personnes en juin dernier à 13 aujourd'hui. La start-up souhaite aussi élargir son réseau de fournisseurs et son offre.
Si le modèle est validé, elle ambitionne, en 2017, de se lancer dans d'autres villes en France.
Repères
Ville : Paris
Date de création : 2013
Fondateurs : Maxime Renault, 25 ans (président), Mario Matar, 27 ans (directeur technique), Hugo Rivière, 25 ans (responsable des opérations)
Effectif : 13 personnes
Photo : Hugo Rivière (à gauche) et Maxime Renault (à droite)
SoyHuCe
Elle fait partie des 100 sociétés les plus prometteuses du Big Data en 2016 selon le magazine américain CIO Review (classement mondial). La start-up SoyHuCe conçoit des logiciels et des applications mobiles dans le domaine de la mobilité urbaine ainsi que dans l'industrie. "Nous avons par exemple développé pour EDF une solution d'optimisation du parcours des techniciens dans les centrales", illustre Aurélie Tisseyre, directrice des opérations de l'entreprise, qui adresse les grands comptes mais aussi les PME et les TPE.
Basée à Caen, également présente à Paris, à Deauville (ouverture en cours) ainsi qu'à New York et Shanghai, elle projette une première levée de fonds de 800 000 euros qui devrait être finalisée en novembre, pour embaucher en plus que doublant son effectif actuel - elle prévoit de monter à une trentaine de personnes d'ici à la fin de l'année - puis une deuxième dans 18 mois pour accélérer son développement à l'international.
SoyHuCe sera présente au CES 2017.
Repères
Ville : Caen (Calvados)
Date de création : 2013
Dirigeant : Nicolas Guy, 32 ans
Effectif : une douzaine de personnes
Photo : Léonore Gouenard (chargée de communication) et Aurélie Tisseyre
Malkyrs
Utiliser la technologie pour améliorer l'expérience du jeu. C'est ce que propose la start-up Malkyrs avec son jeu de cartes connectées. Équipées d'une puce RFID, ces cartes permettent, une fois passées sur un lecteur relié à un ordinateur, de jouer sur écran, seul ou en réseau. Une innovation qui conserve le meilleur des deux mondes, physique et virtuel : "Les cartes sont évolutives - on peut faire évoluer les caractéristiques de son champion - on peut les restaurer si on les perd, et on n'a plus besoin d'être plusieurs à la maison pour jouer. En même temps, on ne supprime pas la convivialité ni l'aspect collection des jeux traditionnels", développe Jules Chapron, associé.
Créée l'année dernière à Caen, la start-up lève actuellement des fonds (1 million d'euros recherché, 800 000 déjà trouvés) pour financer une campagne de communication autour du lancement de son produit, prévu en décembre prochain, après une pré-vente sur Kickstarter. Les cartes seront vendues dans des magasins de jeux spécialisés et sur le site de Malkyrs.
Repères
Ville : Caen (Calvados)
Date de création : 2015
Dirigeant : Patrick Lallemand, 25 ans (président) + 3 associés : Jules Chapron, 24 ans, Paul Vaudandaine, 24 ans et Kévin Renault, 24 ans
Effectif : 12 personnes
Callr
La start-up Callr développe une plateforme d'envois de SMS et d'appels automatisés pour les grandes entreprises, TPE et PME (dont les commerçants) et collectivités. Son business model est fondé sur le pay-as-you-go. "Chez nous, pas d'abonnement, pas de frais initiaux : chaque SMS est facturé 4,4 centimes d'euro au client", explique Florent Chauveau, codirigeant.
Lancée en 2010 avec des fonds propres, rentable aujourd'hui, et dynamique - elle compte doubler son chiffre d'affaires en 2016 - l'entreprise nourrit des ambitions de développement à l'international notamment sur les continents asiatique et américain et projette en 2017 l'ouverture d'un bureau à New York. Elle réalise déjà 60 % de son chiffre d'affaires hors de France. Elle recrute en permanence 5 à 6 personnes sur toutes les fonctions (marketing, commercial, support, communication).
Repères
Ville : Paris
Date de création : 2010
Dirigeants : Florent Chauveau, 33 ans et Taoufik Zagdoud, 43 ans
Effectif : 21 personnes
CA 2015 : 2 millions d'euros
Photo : Vincent Mercier (responsable support) et Florent Chauveau
