MOOCs, COOCs, quelle différence… Et surtout quelles opportunités pour l’entreprise ?
Les MOOCs (Massive Open Online Course) sont des cours gratuits visant à une participation illimitée, en libre accès via le Web. Elles s’adressent en priorité aux professeurs, étudiants et assistants d’enseignement qui tendent à bâtir une communauté afin de faire vivre les plateformes de Moocs en les alimentant de cours évolutifs et ludiques. En d’autres termes, les MOOCs sont dit « connectivistes ». Concrètement, que signifie le connectivisme ?
Définition des Moocs
Les MOOCs (Massive Open Online Course) sont des cours gratuits visant à une participation illimitée, en libre accès via le Web. Les MOOCs font à la fois intervenir des cours traditionnels, des vidéos, et également des forums interactifs d’utilisateurs. La particularité de ces forums repose sur l’aspect et l’enjeu participatif des cibles préconisées par les MOOCs. Elles s’adressent en priorité aux professeurs, étudiants et assistants d’enseignement qui tendent à bâtir une communauté afin de faire vivre les plateformes de Moocs en les alimentant de cours évolutifs et ludiques. En d’autres termes, les MOOCs sont dit « connectivistes ». Cet état de connexion généralisée est un processus d’apprentissage en soi, qui ne se contente pas uniquement de parcours de formation linéaires, de transmission unilatérale de savoirs et de mémorisation à partir d’un ensemble de données limité et préconçu. Concrètement, que signifie le connectivisme ?
Les composantes reconnues du connectivisme sont la communication, la collaboration, la motivation, la créativité et l’intégration. Ces composantes se déclinent elles-mêmes en un certain nombre de principes comme la connaissance par la diversité, l’apprentissage par les sources d’expertise exploitées, l’entretien et le maintien des connexions, l’actualisation des informations et la prise de décision à travers la sélection des informations.
Les 5 composantes du connectivisme
Les MOOCs, un enjeu pour l’entreprise ?
Aujourd’hui les MOOCs représentent un chiffre en forte croissance à travers le monde et la France s’approprie de plus en plus ce moyen d’apprentissage :
Bien que l’utilisation revienne principalement aux universitaires, tout porte à penser que les MOOCs représentent une approche ayant sa place au sein d’une entreprise. A titre d’exemple, la mis à disposition des outils d’apprentissage auprès de ses consultants favorise leur implication dans la construction des modules et l’alimentation de ces derniers ; le MOOC devient alors une base d’informations « massive » et un moyen gratuit à l’usage des consultants pour la formation en ligne par exemple. Dans ce cas, la clé de voûte repose sur une alimentation pérenne et actualisable d’informations tout en favorisant un échange incontournable entre des experts et des consultants souhaitant acquérir des connaissances et les partager de façon interactive. Construire un MOOC, c’est réaliser une base d’informations « connectée » et centralisée largement étendue via laquelle l’ensemble des clubs peuvent communiquer entre eux et actualiser les données au besoin.
Et si nous ouvrions les portes de la formation à nos clients ?
Bienvenue chez les COOCs, frère des MOOCs, une approche quelque peu différente
Afin de bien différencier l’approche des MOOCs introduite par l’enseignement supérieur, les COOCs interviennent à l’initiative des entreprises. Les COOCs, Corporate Open Online Courses, au même titre que les MOOCs sont des modules de formation ayant la particularité de jouer sur deux cibles différentes : les employés et leurs clients. En effet, les COOCs ont la particularité de répondre aux besoins du client à travers deux volets : la formation des salariés de l’entreprise, mais aussi la possibilité d’ouvrir des formations aux clients eux-mêmes. Les modules des COOCs sont interactifs, intègrent du scoring, c’est un jeu stimulant pour développer ses compétences.
Ils se sont convertis aux COOCs :
- La Bank of America va prochainement lancer une formation, nommée Bettermoneyhabits, en gestion financière pour ses clients et permettant de mieux gérer les dépenses, ou encore de mieux sécuriser son argent par exemple. Ce cours est disponible en ligne, et accessible à tous.
- Microsoft permet à tousles développeurs d’accéder à une qui dispense de formations techniques variées (Windows Azure, Server, System Center, SQL Server etc.). On compte 1 500 000 membres !
- SAP vient tout juste de lancer un cours : « Introduction au développement de logiciel » ouvert aux employés comme aux développeurs extérieurs.
De cette façon, les entreprises souhaitent fidéliser leurs clients, éclairer l’image de marque et bien évidemment, attirer de nouveaux clients. Les Américains confèrent à l’appellation Knowledge Management issue des MOOCs, le « Knowledge Marketing » venus des COOCs.
Dans un cabinet de conseil, utiliser les COOCs serait un plus ?
Le client pourrait très probablement voir un gain double si la société de conseil, en plus de capitaliser les connaissances auprès de ses consultants missionnés, ouvrait des modules de formation ludiques à ce même client. De la même façon, la société de conseil accentuerait probablement l’image positive véhiculée dans la réponse aux besoins du client.
Cependant, au vu de préserver les services d’une société de conseil, est-ce que d’ouvrir les modules de formation internes du cabinet à ses clients peut mettre entre parenthèses le rôle du consultant ?
Il est évident qu’une telle démarche d’ouverture du savoir interne implique une réflexion profonde sur la nature des modules transmissibles aux clients. Cela étant, la valeur portée par un consultant en mission réside essentiellement dans ses capacités d’interaction et d’adaptation à un contexte entreprise particulier. Les relations humaines professionnelles ne sauraient être remplaçables par une formation numérisée.