Un collaborateur sur deux démissionne par manque d'intérêt pour son travail
L'Insee dresse un tableau des mobilités interentreprises choisies et contraintes sur la période 2003-2009, dans une étude publiée le 6 mai 2011.
Je m'abonneSur la période 2003-2009, 53 % des changements d'entreprise font suite à une démission, 33 % à la fin d'un contrat à durée déterminée et 12 % à un licenciement. C'est ce qu'indique une étude de l'Insee publiée le 6 mai 2011. Les mobilités consécutives à un licenciement sont 1,5 fois plus fréquentes dans les petites entreprises que dans celles de plus de 500 salariés. L'industrie est par ailleurs le secteur dans lequel les mobilités découlent le plus souvent d'un licenciement.
La moitié des changements d'entreprise des démissionnaires sont liés à l'intérêt du travail, les motifs salariaux n'étant indiqués comme raison principale du changement que par une personne sur cinq. Dans leur nouvelle entreprise, les salariés qui étaient en fin de contrat à durée déterminée bénéficient d'une hausse du temps de travail et d'une progression salariale particulièrement importantes. Parmi les démissionnaires, ceux qui souhaitaient obtenir de meilleures conditions de travail ont en moyenne une revalorisation salariale plus faible, mais obtiennent en contrepartie une diminution de leur temps de travail. On observe le contraire pour ceux qui ont justifié leur changement d'entreprise par des considérations principalement salariales.