Quant à la banque en ligne Qonto, elle ne souhaite plus se définir simplement comme telle, mais plutôt comme un véritable partenaire au service des professionnels. Elle mise sur l'innovation pour croître. " Nous travaillons notamment sur la digitalisation des notes de frais, de la gestion des dépenses d'équipe ou encore dans la sécurisation et l'authentification des accès aux comptes, énumère Germain Michou-Tonning. Il est aussi possible de créer son entreprise 100 % en ligne ou de gérer les paies avec l'intégration de Payfit. A terme, il faut qu'un entrepreneur puisse retrouver l'ensemble de la gestion financière soit via nos services propres, soit via l'intégration et l'agrégation des meilleurs outils du marché. "
La tech est le nerf de la guerre. Les innovations numériques et la puissance de la data ouvrent de nouvelles perspectives, pour répondre toujours mieux à un besoin croissant de digitalisation que les entrepreneurs, de plus en plus aguerris, attendent. Les standards ont changé. Désormais, un professionnel est avant tout un client particulier d'Uber, de Netflix, de BlaBlaCar ou encore d'Amazon. Il compte bénéficier de la même puissance du numérique pour son activité et ces start-up innovantes lui offrent ainsi le moyen de grandir. Ensemble, ces entreprises passent plus facilement à l'étape d'après et gravissent les échelons de la croissance, voire de la rentabilité. Une sorte de cercle vertueux, qui interpelle même les jeunes pousses initialement parties sur le B to C. Si ce dernier marché est souvent perçu comme volatile, long à développer et gourmand en financement, en coûts marketing, voire parfois trop soumis aux aléas de la consommation et à une forte concurrence, le secteur pro s'affiche de plus en plus comme un gage de sécurisation du chiffre d'affaires. C'est pourquoi, certaines choisissent de pivoter pour mieux réussir (voir encadré), séduites notamment par les levées de fonds des start-up du B to B, dont le montant moyen ne cesse de s'envoler (185 millions d'euros pour l'assureur Alan, 100 millions pour Spendesk ou encore Meero qui avait fait les gros titres de la presse éco il y a deux ans avec ses 205 millions d'euros récoltés). La preuve donc de la maturité du marché, qui laisse présager la création de véritables leaders made in France.
Ces start-up qui ont pivoté du B to C au B to B
Velco guide les entreprises dans leur gestion de flottes
Créée en 2016, Velco s'est fait connaître avec son produit phare, un guidon connecté. Mais le marché complexe l'incite à changer de cap en 2019. Elle développe désormais une offre et un logiciel qui permettent aux entreprises de gérer des flottes de véhicules.
Nestor veille aux bons repas des collaborateurs
Nestor s'est d'abord spécialisée dans la livraison de repas aux particuliers. En 2020, l'entreprise s'ouvre au marché B to B et bénéficie d'une activité facilitée grâce aux livraisons mutualisées. Son rachat par Elior a confirmé ce virage vers les pros, qui s'est enrichi aussi de la mise en place d'espaces de restauration ou de frigos connectés.
Flease rend l'occasion accessible aux PME
A l'origine baptisée Lepiston.fr, la start-up se positionnait comme une place de marché pour la revente de véhicules entre particuliers. Elle a pivoté vers le B to B (et changé de nom) pour proposer une offre de véhicules d'occasion dédiée aux petites entreprises.
Dreem accompagne les laboratoires de santé
L'objectif de Dreem, lors de sa création, était de commercialiser un bandeau connecté pour améliorer la qualité du sommeil. Malgré plusieurs dizaines de milliers d'unités vendues de son produit, l'entreprise choisit désormais de déployer une solution technologique à destination des essais cliniques.
NEWSLETTER | Abonnez-vous pour recevoir nos meilleurs articles