Inflation : résister et sécuriser le business
Avec une inflation de 5,8% sur un an (source INSEE), les entreprises doivent opérer des choix stratégiques. Augmentation des prix, contraction des marges, sécurisation des approvisionnements, préservation de la trésorerie... Décryptage avec Philippe Paul pour la Caisse d'Epargne Languedoc-Roussillon.
Après deux années de perturbations liées à la crise sanitaire puis la guerre en Ukraine, l'économie mondiale est confrontée à un contexte économique et géopolitique complexe qui induit des difficultés d'approvisionnement en matières premières, une flambée des coûts énergétiques et une tension sur les taux. « L'ensemble de ces facteurs a généré une inflation que nous n'avions pas connue depuis des années », observe Philippe Paul, directeur du Pôle Entreprises pour la Caisse d'Epargne Languedoc-Roussillon, qui rappelle qu'entre 1985 et 2020, le taux d'inflation moyen n'a jamais atteint ce niveau de 5%. « Ce retour à la réalité est d'autant plus brutal que les entreprises subissent ces augmentations globales des coûts, alors qu'elles ont commencé à rembourser leurs PGE ». Augmenter les prix ou rogner les marges : un débat cornélien qui agite nombre de chefs d'entreprises. « La première des priorités, c'est d'assurer la continuité du service apporté au client, explique Philippe Paul. Cela consiste d'abord par garantir les approvisionnements en diversifiant le sourcing fournisseur ». L'un des leviers, c'est l'anticipation. Éviter les ruptures de stock, cela suppose des capacités de stockage supérieur, mais aussi des coûts supplémentaires dans un contexte où la préservation des marges est un enjeu crucial.
Savoir prendre les bons arbitrages
Pour traverser les phases difficiles, il s'agit de tracer un chemin. « Il est essentiel d'adosser toutes les décisions à une stratégie globale. Nos clients PME et ETI peuvent compter sur leurs Chargés d'Affaires Entreprises de la Caisse d'Epargne pour partager leur stratégie et trouver des solutions», précise Philippe Paul. Dans le secteur du luxe, dans le textile ou dans le BTP, les situations sont très différentes et « les solutions déployées ne peuvent être qu'élaborées sur-mesure. La proximité que nous entretenons avec les entreprises que nous accompagnons nous permet de nous inscrire dans cette dimension ». Si l'anticipation est nécessaire, la sécurisation du poste client l'est tout autant.
Le défi : sécuriser le poste client
« En période de tensions économiques, il faut se montrer très vigilant par rapport au risque d'impayés qui peuvent rapidement entraîner des réactions en chaîne », rappelle Philippe Paul. Les solutions d'affacturage apparaissent alors comme un moyen d'amortir le choc en cas de difficultés de paiement passagères d'un client.
La flexibilité de ces solutions permet d'optimiser le BFR et de trouver des réponses adaptées et actionnables à la demande. « Le déploiement de ce type de solutions peut être rapide, mais il nécessite de remettre les choses à plat et de faire le point sur le process de facturation », précise Philippe Paul. Lignes de découvert, financements spécifiques, affacturage, assurance crédit : « nos Chargés d'Affaires Entreprises s'appuient sur la connaissance très fine de leurs clients pour identifier les meilleures solutions ou combinaisons de solutions ». Appréhender l'enjeu de manière holistique, s'inscrire dans une dimension proactive plutôt que réactive : « une méthodologie propre à la Caisse d'Epargne qui fonde toute sa stratégie d'accompagnement sur la proximité et sur la confiance », conclut Philippe Paul.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de la Caisse d'Epargne