Comment éviter une crise d'hypercroissance
"L'argent entre plus vite qu'il ne sort"
Didier Sensey, président de Numerix
Débordés, dépassés par les évolutions technologiques, les médecins radiologues auront tendance à sous-traiter toujours davantage la?gestion de leur plateau technique. C'est sur cette intuition que Didier Sensey a bâti la réussite de Numerix, une société basée en région parisienne qui propose des solutions globales intégrant tout à la fois l'installation, la maintenance et les systèmes d'information. Et ça marche ! Et même très bien puisque la société a plusieurs fois dépassé les 40% de croissance annuelle depuis 2006 et se fixe comme objectif 30?% en 2015. "Comme toute société en hypercroissance, nous avons dû surveiller de près notre BFR d'autant que j'ai eu recours à un LBO au rachat, raconte Didier Sensey, président de Numerix. Globalement, comme nous sommes payés avant de régler nos fournisseurs, l'argent entre donc plus vite qu'il ne sort et le?BFR reste négatif, ce qui permet d'investir dans le vrai business. En 2013, nous avons racheté une boîte de logiciels de Montpellier. Elle a depuis doublé son chiffre d'affaires, mais la question du BFR s'est?de nouveau posée. Nous avons donc fait entrer un nouveau partenaire bancaire : HSBC qui nous a accordé une ligne de découvert beaucoup plus intéressante, qui nous permet de gérer les creux. Et pour ça, nous avons en quelque sorte lancé un appel d'offres. On n'y?pense pas assez mais les banquiers sont des commerciaux, eux aussi, et?cherchent de nouveaux clients."
Numerix
Activité : solution globale d'équipement pour les radiologues
Ville : Créteil (Val-de-Marne)
Forme juridique SAS
Dirigeant : Didier Sensey, 48 ans
Année de création 1994
Année de reprise 2006
Effectif : 48 salariés
CA 2014 : 12 M€
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