Financer un actif mobilier grâce au crowdlending
Tout comme le crowdlending a pour objectif de financer la croissance des entreprises, le financement participatif permet d’accroitre la capacité de production, grâce à l’achat de bien mobilier.
Je m'abonneLe crowdlending ou prêt participatif permet d’augmenter la capacité de production d’une entreprise en finançant pourquoi pas l’automatisation d’un process grâce à un robot. Exemple concret avec les Isolants Victor Hallet.
La société Isolants Victor Hallet (IVH) créée en 1934, est une entreprise familiale à l’origine active dans le négoce de pièces isolantes mécanisées. Face aux progrès technologiques en terme de production et d’un accroissement de la demande, l’entreprise acquiert en 1991 sa première machine à commande numérique et commence à fabriquer ses propres pièces isolantes en matériaux composites. Ces produits sont notamment utilisés dans des transformateurs en soutien de composants électriques et sont donc très utilisées par le secteur des transports en commun et de la production d'électricité. La société IVH fournit ses produits à des clients tels que les groupes internationaux Alstom, General Electric et Bombardier ou encore la STIB, la SNCB et la SNCF.
En 2004, la société ouvre une usine à Shanghai afin d’y sous-traiter une partie de sa production. Suite à l’augmentation du coût de la main d’œuvre locale, Isolants Victor Hallet décide fin 2015 de rapatrier l’ensemble de la production sur son site de production récemment acquis à Ganshoren en Belgique. Elle y dispose d’un bâtiment de 1500m2 auquel une extension de 700m2 sera rajoutée en 2017 pour soutenir la croissance de l’entreprise. L’entreprise a décidé de mettre l’accent sur la robotisation de ses chaines de production et a donc cherché à financer l’acquisition d’un nouveau robot, dont la valeur est estimée à 150.000 euros.
L’entreprise a donc cherché à financer son nouveau robot destiné au traitement des matériaux composites. La société a sollicité la communauté de Look&Fin pour un montant de 150.000 euros afin de financer l’acquisition du robot. L’entreprise ayant déjà réalisé deux gros investissements en 2017 et déjà exposée à la dette bancaire, la société s'est donc tournée vers une autre source de financement.
Grâce au crowdlending l’entreprise a donc pu financer son robot en 47 secondes pour la somme de 150.000 euros rémunérant les prêteurs à 6% sur 60 mois.
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