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CEO Awards : qui sera l'Entrepreneure de l'année ?

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Parmi ces 10 femmes inspirantes, une seule remportera le titre d'Entrepreneure de l'année. Laquelle ? C'est à vous de décider et de voter sur ceo-awards.fr.

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Tatiana Jama met la technologie au service des consommateurs

Une question lors d'un achat sur Internet ? La problématique est devenue courante. Alors Tatiana Jama a cofondé, avec Laura Rouyres, Levia, une société qui s'appuie sur un système d'intelligence artificielle pour automatiser la réponse vendeur. " Les points de contacts ont explosé ces dernières années, les clients veulent s'adresser aux marques d'un peu partout. Grâce à l'IA, nous créons une sorte de vendeur virtuel. Il trouve la réponse à travers une base documentaire, sans besoin d'entrainement au préalable " précise-t-elle.

Avec Levia, Tatiana Jama n'en est pas à son coup d'essai. Multi-entrepreneure, elle se consacre à la création d'entreprise dès sa sortie de HEC. D'abord avec Dealissime puis avec Selectionnist, mais toujours avec la volonté d'utiliser la technologie au service du B to C. " Ce qui me plait dans l'entrepreneuriat, c'est d'être libre et de trouver une solution à un problème quel qu'il soit ", affirme-t-elle.

C'est avec cette même détermination qu'elle cofonde le collectif Sista en 2018, pour promouvoir l'égalité femmes/hommes dans l'entrepreneuriat et notamment l'accès à des financements égaux. " J'ai lancé Sista comme j'aurais lancé une entreprise ", indique celle qui siège également au Conseil National du Numérique. Son objectif ? Etendre l'action de Sista à l'échelle européenne.

Levia

Paris (8e)

Tatiana Jama, présidente, 38 ans

SASU

Création en 2017

11 collaborateurs

CA 2020 : NC

https://ceo-awards.fr/content/les-personnalites


Marie-Anne Tessier démocratise la pratique du sport en salle

" J'ai toujours voulu monter mon entreprise. À l'école, je vendais des cartes de bibliothèque et des bijoux ", se souvient Marie-Anne Tessier. Diplômée de l'Essec, ancienne collaboratrice de Procter & Gamble puis de l'UCPA, elle se lance en 2007. Elle fonde Neoness avec une ancienne collègue, Céline Wisslink. Elles s'inspirent alors d'un concept hollandais démocratisant le fitness, tant sur le côté financier que sur l'état d'esprit. " Nous n'étions pas passionnées par le sport en salle, mais étions toutes deux adhérentes. C'est devenu notre force, car nous avions une certaine distance ", explique Marie-Anne Tessier.

La première salle Neoness s'ouvre à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) et les premières années sont financées grâce à 300 000 euros de "love money". Aujourd'hui Neoness compte 31 clubs. Malheureusement la crise sanitaire freine son développement. " Nous sommes fermés depuis un an alors nous nous battons pour obtenir des aides et optimiser notre offre ", commente la quarantenaire.

Par ailleurs, la passion d'entreprendre ne la quitte pas et elle consacre une partie de son temps libre à travailler avec de jeunes entrepreneurs sur des projets de création. " Pouvoir découvrir sans cesse de nouveaux secteurs d'activité c'est un des grands privilèges des entrepreneurs ! "

Néoness

Réseaux de salles de fitness

Montreuil (Seine Saint-Denis)

Marie-Anne Tessier, présidente, 42 ans

SAS > Création en 2007 > 500 salariés

CA 2020 : NC

https://ceo-awards.fr/content/les-personnalites

Charlotte Cadé modernise la brocante avec Selency

Digitaliser la brocante et permettre une consommation plus durable, tel est la promesse de Selency, start-up fondée par Charlotte Cadé en 2014.

Après l'obtention de son diplôme à l'EM Grenoble, la jeune femme passe par Décathlon, l'Oréal et Little Agency. Ces expériences en poche, sa passion pour la décoration et les brocantes reprennent le dessus. " J'ai eu envie de me retrouver dans une structure plus petite et de manager ", se rappelle-t-elle. Rapidement après sa création, l'offre de Selency se développe avec 70% de vendeurs pro et 30% de particuliers, affirmant la pérennité du modèle. Une aubaine pour un projet débuté en fonds propre.

Avec le développement du concept, deux levées de fonds interviennent en 2016 et 2018 pour rassembler un total de 18 millions d'euros. Selency s'exporte même à l'étranger pour y réaliser 20% de son activité.

Créative, énergique et fonceuse, Charlotte Cadé, se délecte de l'aventure humaine au sein de son entreprise. " Grâce à un business model très digital, nous avons assez bien traversé la crise. Maintenant, j'ai besoin de retrouver des temps forts en équipe et l'énergie créative qui en découle. " Pour la suite, la fondatrice souhaite s'engager davantage sur la durabilité pour que Selency devienne un modèle.

Selency

Meuble et décoration d'occasion en ligne

Paris (9e)

Charlotte Cadé, présidente, 33 ans

SAS

Création en 2014

50 salariés

CA 2020 : NC

Volume d'affaires 2020 > 30M€

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Julie Chapon marie la technologie et l'alimentaire

" Mes associés disent que je suis une machine. J'aime être organisée, efficace et avoir l'impression d'avoir fait beaucoup en fin de journée ", affirme Julie Chapon. Partie d'un parcours assez classique (diplômée de l'Edhec, collaboratrice de Nestlé puis de DDB), elle dit " tourner en rond ". Jusqu'à ce qu'un ami lui propose de participer à un Food Hackathon... L'équipe travaille alors tout le week-end sur un projet qui leur vaudra la première place. Yuka voit le jour en 2016 et Julie Chapon se retrouve dans son travail : " Ce n'était plus uniquement alimentaire ".

Avec sa solution qui évalue l'impact des produits sur la santé, la start-up lève 800 000 euros en 2018. C'est le début d'une belle croissance financée initialement en fonds propre. Dès lors, l'entreprise B to C développe son business model autour de l'abonnement des clients premiums qui constituent 75 % de ses revenus. Les 35 % restant sont dédiés à des produits éditoriaux. " Aujourd'hui nous nous renouvelons avec l'écoscore qui détermine l'impact environnemental du produit scanné. Nous pensons également développer le score social des produits ", évoque l'entrepreneure.

Présent dans 12 pays, Yuka a su maintenir son chiffre d'affaires durant la crise sanitaire en s'adaptant à la baisse de fréquentation en magasin. Elle rassemble 23 millions d'utilisateurs.

Yuka

Application de conso

Paris (1er)

Julie Chapon, directrice générale, 33 ans

SAS

Création en 2016

11 salariés

CA 2020 : NC

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© Veuve Clicquot - Alexandre Tabaste

Loubna Ksibi et Donia Souad Amamra, l'éthique pour moteur

Donia Souad Amamra et Loubna Ksibi se rencontrent lors d'un stage chez PWC. C'est un coup de foudre amical. " Nous avons commencé à parler d'entrepreneuriat. Des valeurs communes se sont dégagées, ainsi que la volonté de mettre en avant des femmes de différentes cultures ", se rappelle Donia. Elle était d'ailleurs entrée à Sciences Po après le bac avec pour objectif d'entreprendre à moins de 30 ans. Quant à Loubna, son rêve était d'utiliser la puissance du numérique pour créer des projets à valeur sociale et environnementale.

" Nous avons fait la connaissance de Youssef Oudahman qui montait un projet similaire à celui que nous imaginiions, ajoute Donia. Tous trois passionnés de cuisine, nous avons décidé de nous assembler pour fonder un traiteur éthique qui révèle les talents culinaires de femmes du monde entier. " Meet My Mama voit le jour en 2017 avec une partie associative qui forme des " Mamas " et une partie entreprise qui gère l'activité traiteur et des ateliers culinaires. Le concept prend et dès 2020 les subventions se multiplient, avec 1,3 million d'euros levé par l'association et 1,5 par la start-up. Les deux entrepreneures ont reçu de multiples distinctions, y compris le Forbes Europe 30 under 30.

Meet my mama

Traiteur et service de formation

Paris (8e)

Loubna Ksibi, présidente, 29 ans, Donia Souad Amamra, directrice générale, 28 ans et Youssef Oudahman, directeur général, 34 ans

SAS

Création en 2017

19 collaborateurs

CA 2019 : 1,2 M€

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Justine Hutteau veut des cosmétiques qui prennent soin du corps

Produits d'hygiène, gamme de savons et shampoings solides, crèmes solaires, soin visage et même des vitamines... La gamme de la marque Respire est large. A l'origine de ces soins dits " clean " : Justine Hutteau et son associé Thomas Méheut. Et en gravitation, la communauté Respire, des internautes qui suivent la marque fidèlement et la font progresser.

L'histoire de Respire démarre en août 2018 quand Justine Hutteau, diplômée de HEC Montréal, annonce sur Instagram la création de son entreprise. La jeune sportive possède déjà plusieurs milliers de followers réunis autour de la course à pied. "Avant de lancer Respire, je comptais 20 000 abonnés Instagram qui suivaient mes courses à pied, ma grande passion, se souvient Justine Hutteau. Lorsque j'ai lancé mon entreprise, il m'a semblé normal d'associer ces personnes à ce projet. J'ai posté des vidéos pour leur expliquer mon idée." Son leitmotiv ? Prendre soin de son corps au quotidien, notamment à travers l'utilisation de produits naturels.

Lors de la phase de prélancement de Respire, Justine Hutteau organise une campagne de crowdfunding et s'attendre à vendre 3 000 déodorants en un mois. Elle devra répondre à 21 000 demandes ! Depuis, Respire est disponible dans 2 000 points de vente (Monoprix, Sephora, pharmacies).

Respire

Produits de cosmétiques et d'hygiène

Paris (10e)

Justine Hutteau, présidente, 26 ans

SAS

Création en 2018

25 salariés

CA 2020 : NC

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Pauline Laigneau rend la joaillerie accessible

C'est en partant à la recherche d'une bague de fiançailles avec son compagnon que Pauline Laigneau décide de monter Gemmyo, une joaillerie en ligne 100 % made in France. " Dans le secteur de la joaillerie, on trouve beaucoup de produits standardisés. Les professionnels de la place Vendôme impressionnent, tandis que les boutiques de quartier ont besoin d'être dépoussiérées ", commente Pauline Laigneau.

L'entrepreneure lance alors sa marque pure player en 2011. Aujourd'hui, Gemmyo ce n'est plus seulement un site marchand, mais cinq boutiques physiques. L'entreprise " connait toujours une croissance à trois chiffres ", selon les mots de la fondatrice. Cette dernière pourtant ne se prédestine pas à l'entrepreneuriat durant ses études.

Diplômée de Normal Sup, elle passe l'Agrégation d'anglais : elle sera professeur. Puis le déclic, l'envie de créer quelque chose sont plus forts. L'entrepreneuriat est devenu une véritable passion au point que Pauline Laigneau lance en 2018 Le Gratin, une série de podcasts dédiés aux entrepreneurs, femmes et hommes. " J'ai eu envie d'interviewer des gens inspirants et de partager ces conversations. " Le succès est tel que Le Gratin comptabilise près de 400 000 écoutes par mois et deviendra bientôt une entreprise à part entière, voire même une école digitale.

Gemmyo

Joaillerie

Paris (10e)

Pauline Laigneau, directrice générale, 38 ans

SAS

Création en 2011

50 collaborateurs

CA 2020 : NC

https://ceo-awards.fr/content/les-personnalites


Jean Guo simplifie l'accès au numérique

La fracture numérique est une réalité qui touche encore des millions de Français. C'est pour rapprocher les plus démunis des outils devenus clés que Jean Guo a créé Konexio en 2016. Sa start-up à vocation sociale s'attèle en effet à proposer des formations à ceux qui ne maitrisent pas encore les compétences numériques. Associée au gouvernement dans le cadre de l'opération " Solidarité numérique " durant le premier confinement, elle cherche à lutter contre l'exclusion numérique. " Il faut débloquer les freins. La tech est universelle, il faut que chacun puisse en bénéficier, souligne Jean Guo. Ce qui me plait, c'est de pouvoir proposer un service ancré localement, de créer un vrai lien de proximité. "

Après avoir grandi aux Etats-Unis (Jean Guo est diplômée de Stanford et de Harvard), c'est en France qu'elle choisit d'entreprendre. Elle était venue à Paris pour suivre des recherches académiques, au sein de la Paris School of Economics, qui l'amènent à rencontrer des publics vulnérables. C'est à travers Konexio qu'elle choisit de les aider. La jeune pousse emploie aujourd'hui une trentaine de collaborateurs et couvre trois régions de France.

Konexio

Service de formations

Paris (11e)

Jean Guo, présidente, 29 ans

Association déclarée

Création en 2016

30 collaborateurs

CA 2020 : NC

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Sophie Hersan oeuvre pour une mode plus durable

Sophie Hersan est une véritable passionnée de mode. Ancienne styliste et directrice artistique, elle travaille pendant 15 ans dans l'industrie de la mode. " Mais un jour, je n'avais plus la même flamme, confie-t-elle. Je me suis rendue compte que cette industrie tournait au ralenti et ne correspondait plus aux attentes du consommateur. "

Sophie Hersan s'associe alors à cinq proches qui partagent ses valeurs d'une mode plus responsable. Ils fondent Vestiaire Collective, une plateforme de prêt-à-porter de seconde main. Si l'entreprise évolue au début sur le segment du luxe, ses dirigeants choisissent d'élargir la gamme de produits. " Nous voulions vraiment pousser vers la circularité, tout en proposant une mode plus inclusive ", souligne Sophie Hersan.

Aujourd'hui, Vestiaire Collective, c'est 400 collaborateurs, une communauté de plus de 11 millions de membres et une activité qui se développe entre Paris, Berlin, Hong-Kong, Singapour et New York. Son objectif pour les mois à venir ? Poursuivre l'expansion internationale, notamment en Asie et réduire toujours plus son empreinte carbone.

Pour l'entrepreneure la démarche se résume en un mot : l'engagement. Celui de la communauté et celui des collaborateurs.

Vestiaire collective

Vente en ligne de prêt-à-porter

Paris (17e)

Sophie Hersan, cofondatrice

SA à conseil d'administration

Création en 2009

400 collaborateurs

CA 2020 : NC

https://ceo-awards.fr/content/les-personnalites

Laëtitia Van de Walle propose des cosmétiques plus vertueux

Devenir une référence du zéro déchet dans l'univers salle de bain, telle est l'ambition de Laëtitia Van de Walle lorsqu'elle crée Lamazuna en 2010.

Cette serial-entrepreneure diplômée en marketing commence l'aventure avec seulement 2 500 euros en poche. Elle imagine alors un concept de lingettes réutilisables, en microfibre. Adieu les cotons à usage unique. Et ce concept, elle l'a fait grandir, avec notamment des articles solides (shampoing, dentifrice...). "Je n'ai pas fait d'emprunt, je n'avais même pas de découvert autorisé, confie-t-elle. J'ai fait toutes les erreurs classiques, à petite échelle. Par exemple, faire fabriquer 1 000 coffrets - plus rentables à l'unité que d'en faire 100 -, alors qu'on est capable de n'en vendre que 10. "

Laetitia Van de Walle ne manque ni de volonté, ni d'idées. Son optimisme la caractérise. Persévérante, il lui faut cinq ans pour voir Lamazuna décoller.

Aujourd'hui la marque de produits cosmétiques "écolonomiques" compte plus de 40 références. Elle a même développé une gamme spécifique pour la grande distribution baptisée The Green Emporium. "Ma démarche : pour chaque produit présent dans la poubelle, il faut trouver une alternative ", assure l'entrepreneure plus déterminée que jamais.

Lamazuna

Cosmétiques solides made in France

Marches (Drôme)

Laetitia Van de Walle, présidente, 36 ans

Création en 2010

SAS

50 salariés

CA 2019 : 4M€

https://ceo-awards.fr/content/les-personnalites

Julien Ruffet et Céline Tridon

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