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Portrait des start-up numériques en France

Publié par Stéphane Guillard le

EY, en partenariat avec France Digitale, a publié le 15 septembre 2015 le 4e baromètre de la performance économique et sociale des start-up numériques en France financées par le capital-risque dans le domaine du digital. EY a interrogé 171 start-up sur leurs données pour la période 2013 - 2014.

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Chiffres d'affaires

Chiffre d'affaires total

2013 : 2 123 M€
2014 : 2 913 M€
Soit une augmentation de 37% entre les deux années.

Croissance du chiffre d'affaires total par tranche de chiffre d'affaires

De 0 à 5 M€ de CA : +71%
De 5 à 50 M€ de CA : +30%
Plus de 50 M€ : +38%.

Chiffre d'affaires à l'international

Sur le CA global réalisé, en 2013, 19% provenait d'Europe, et 19% du reste du monde. En 2014, la part de l'Europe monte à 22%, et celle du reste du monde à 21%.

Croissance du chiffre d'affaires à l'international

Entre 2013 et 2014, la part de l'international dans le CA a progressé de 57%. En 2013, 404 M€ provenait d'Europe, et 393 M€ du reste du monde. En 2014, les start-up réalisaient 639 M€ en Europe et 613 M€ dans le reste du monde.

Fonds levés

Fonds levés en moyenne et médiane, par tranche de chiffre d'affaires

CA de 0 à 5 M€ : moyenne 4 M€, médiane, 2 M€.
CA de 5 à 50 M€ : moyenne 21 M€, médiane, 11 M€.
CA supérieur à 50 M€ : moyenne 33 M€, médiane, 24 M€.

Pourcentage de capital-risqueurs étrangers qui investissent dans les start-up françaises numériques, par tranche de chiffre d'affaires

CA de 0 à 5 M€ : 25%
CA de 5 à 50 M€ : 23%
CA supérieur à 50 M€ : 38%

Soutien à l'innovation

D'après un échantillon de 109 personnes interrogées en 2015, seules 50% des start-up du numérique utilisent le label Jeune entreprise innovante, alors qu'elles sont 71% à utiliser le Crédit impôt recherche (Cir). Par ailleurs, 70% utilisent le Crédit impôt innovation (CII), quand 81% des répondants affirment bénéficier du Crédit impôt compétitivité emploi (Cice), deux aides instaurées en 2014.

Bpifrance

Selon 89 participants interrogés en 2015, 21 start-up ont déclaré avoir reçu une subvention de Bpifrance en 2013, pour un montant total de 2,1 M€. Un an plus tard, elles étaient 27 à avoir bénéficié de l'organisme, et les subventions totales s'élevaient à 7,6 M€.

Contrôle fiscaux

En 2013, selon les réponses d'un échantillon de 115 participants interrogés en 2015, 17% des start-up ont fait l'objet d'un contrôle fiscal au cours de l'exercice. Le pourcentage était de 16% en 2014.

Effectifs

Évolution des effectifs

Entre 2013 et 2014, l'effectif des start-up interrogées a bondi de 30%, passant de 7452 à 9684 personnes. Sur les 2232 emplois créés, on notera que 1476 l'ont été en France, et 756 à l'étranger. D'autre part, si l'on en croit un échantillon de 114 participants, 88% des start-up envisageaient d'embaucher en 2015.

Les contrats de travail signés en 2014 sont très majoritairement des contrats à durée indéterminée (92%). Les contrats temporaires (CDD et interim), comptent pour 4%, et l'apprentissage et les contrats de professionnalisation représentent 2%, tout comme les stages. Le niveau d'étude des employés le plus représentatif est la tranche bac+4 à bac+5, avec 69%. Vient ensuite la tranche bac à bac+3 (18%), les sans bac (7%) et les bac+8 (6%).

Répartition des effectifs par tranche de chiffre d'affaires des start-up numériques

24% des employés en start-up numérique le sont dans une structure dont le CA est inférieur à 5 M€.
44% travaillent dans une société dont le CA se situe entre 5 et 50 M€.
Et les 32% restants sont dans des entreprises dont le CA dépasse 50 M€.

Portrait du serial entrepreneur

C'est un homme à 91%, de 40 ans, qui possède au moins un bac+5 (à 94%).

Partage de la valeur

Selon le baromètre EY, 93% des start-up interrogées en 2015, sur un échantillon de 104 participants, utilisent des instrument de capital pour motiver leurs employés. Parmi ces instruments, le BSPCE (Bons de souscription de parts de céateur d'entreprise) se taille la part du lion, avec 72% d'utilisation, contre respectivement 17% et 11 % pour les stock-options ou BSA et les actions gratuites. En revanche, seules 2% des structures ont été en mesure de distribuer des dividendes depuis leur création.

Pourcentage de personnel détenant des instruments de capital

Ce pourcentage, qui s'élève à 34%, est calculé en faisant le ratio du nombre de salariés détenant des instruments de capital par le nombre total de salariés de chacun des participants. Plus globalement, 48% du capital des start-up numériques sont détenus par leurs dirigeants et salariés, quand 52% sont entre les mains d'actionnaires tiers (VC, business angels...).

Méthodologie

Ce baromètre est réalisé à partir de données collectées auprès de start-up numériques financées par des capital-risqueurs. Cette enquête a été envoyée par les capital-risqueurs aux start-up dans lesquelles ils ont investi.

- 171 participants (116 participants en 2013)

- Âge moyen : 6 ans (5 ans en 2013)

- 3,3 M€ levés (médian) contre 4,8 M€

- Chiffres clés des données financières 2013 & 2014

Pour télécharger l'ensemble de l'étude et découvrir l'intégralité du baromètre, rendez-vous sur le site d'EY.

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