Le grand emprunt vise les 60 milliards d'euros d'investissements
La commission Juppé-Rocard, chargée de réfléchir à l'usage d'un grand emprunt en France, a remis son rapport le 19 novembre à Nicolas Sarkozy. Elle vise les 60 milliards d'euros d'investissements.
Je m'abonneDestiné à financer les "priorités nationales", le grand emprunt fera appel à un fonds de 35 milliards d’euros. C’est ce que révèle, ce jeudi, le rapport de la commission Juppé-Rocard, remis à Nicolas Sarkozy. «Nous ne proposons pas d’emprunter mais d’investir», insiste l’ancien Premier ministre, Alain Juppé. Aussi, ce financement public devrait susciter des investissements globaux supérieurs, estimés à 60 milliards d’euros. Cet effet de levier bénéficiera avant tout à l’enseignement et à la recherche, à l’innovation et à la croissance verte, domaines privilégiés par le grand emprunt.
«Nous souhaitons que des fonds privés viennent abonder les fonds d’État», a ajouté Alain Juppé, le 18 novembre, sur RTL. Ces opérations pourraient se faire via des partenariats public-privé ou des avances remboursables. Les projets pourront aussi être abondés par les collectivités locales ou l’Union européenne. Le gouvernement a enfin indiqué qu’il faudrait soustraire aux 35 milliards d’euros annoncés les 13 milliards remboursés par les banques.