Le futur statut d'entreprise de taille moyenne suscite des réactions contrastées
Nicolas Sarkozy vient d'annoncer la création d'un statut d'entreprise de taille moyenne (ETM), employant de 250 à 5 000 salariés. Mais ce projet a été critiqué par diverses organisations patronales.
Je m'abonneRegrouper les entreprises dites "moyennes" – définies comme employant de 250 à 5 000 salariés – dans une catégorie à part, avec ses propres règles sociales et fiscales. C'est le projet dévoilé tout début mars par le président de la République, faisant écho aux demandes de l'Association des moyennes entreprises patrimoniales (Asmep), présidée par Yvon Gattaz. Une perspective qui a suscité des réactions contrastées parmi les organisations patronales. Saluée par le Medef, elle a, en effet, été critiquée par le Centre des jeunes dirigeants (CJD), qui craint de nouvelles complexités et plaide davantage pour une suppression pure et simple des seuils, et par Croissance Plus, dont le président, Geoffroy Roux de Bézieux, a rappelé que les entreprises de 250 à 5 000 salariés "n'ont pas les mêmes préoccupations, les mêmes logiques de fonctionnement et de développement".