Immobilier ancien: les transactions reprennent
Les ventes ont repris sur le marché de l'immobilier ancien au cours des six premiers mois de l'année, d'après les chiffres des Notaires de France. Avec pour conséquence une hausse des prix.
Je m'abonneLe premier semestre 2010 a marqué le retour de l’activité sur le marché immobilier ancien, d'après la note de conjoncture des Notaires de France publiée le 27 juillet 2010. Le marché de l’ancien «a retrouvé son activité d’avant la crise même si les volumes ne sont pas encore ceux des meilleures années», indiquent les notaires, qui comptabilisent une hausse sur un an de 1,4% pour les appartements anciens. Deux facteurs semblent influer sur la reprise du marché immobilier. Le premier, de nature conjoncturelle avec des taux d’intérêts historiquement bas. Et le second, de nature structurelle avec un décalage entre l’offre et la demande de logements. Par ailleurs, les professionnels notent que «dans des périodes économiques et sociales troublées, l’immobilier, pour une majorité de Français, reste une valeur refuge.»
Un dynamisme qui se traduit par une hausse des prix
Le redressement de ce marché a entraîné une hausse des prix des logements anciens, même si celle-ci reste contrastée d'un département à l'autre. On observe en effet des augmentations pour les prix des maisons dans l’Aveyron, la Corse du sud et la Meuse, et des appartements de Charente-Maritime, de l’Hérault, des Landes, de la Sarthe, de l’Yonne et des Vosges. À l’inverse, les prix continuent à baisser pour les appartements en Eure-et-Loir, en Moselle, en Haute-Vienne, dans les Hautes-Pyrénées et à la Réunion.
Pour l’ensemble de l’année 2010, les notaires envisagent un volume de transactions «bien supérieur à 600000 ventes» dans l’ancien. La hausse des prix devrait se poursuivre, avec une évolution très marquée en Île-de-France, notamment à Paris intra-muros. Ainsi, à Paris, fin 2010, le niveau de prix serait supérieur à celui de fin 2008 (6500€ le m2).