Comment augmenter le nombre d'entreprises de taille intermédiaire ?
François Fillon a confié une mission au sénateur Bruno Retailleau visant à “augmenter le nombre des sociétés de taille intermédiaire et accroître leur contribution à la réindustrialisation” du pays.
Je m'abonneFrançois Fillon a confié, mardi 13 octobre, une mission au sénateur Bruno Retailleau visant à “augmenter le nombre des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et accroître leur contribution à la réindustrialisation” du pays. Le Premier ministre envisage, notamment, “l'augmentation des fonds propres, la facilitation de la transmission de ces entreprises au capital social souvent familial, l'intensification de leur présence sur les marchés internationaux, l'approfondissement du soutien au processus d'innovation, le resserrement des liens qu'entretiennent les PME à fort potentiel de croissance et les ETI avec les grands groupes”.
Cette initiative est particulièrement appréciée par le Comité Richelieu. “Tous les experts s’accordent pour reconnaître que l’augmentation du nombre d’ETI est la clé de la redynamisation de l’économie française. Mais les PME qui pourraient devenir ces ETI rencontrent des freins dans toutes les dimensions de leur développement”, regrette l'association de PME innovantes. Elle précise : “Les idées nouvelles portées par des entreprises nouvelles présentent un risque qui dissuade la plupart des partenaires indispensables à leur croissance, qu’il s’agisse d’investisseurs, de banquiers, de chercheurs, de jeunes diplômés ou encore, et c’est sans doute le plus important, de clients potentiels. Paradoxalement, ces PME ont trop d’avenir et pas assez de passé.” Pour le Comité Richelieu, c’est cette “discrimination négative qui explique le plafond de verre qui bloque le développement de ces entreprises. La compétition est biaisée et il est nécessaire de la corriger pour faire fonctionner le marché”.
Les conclusions de la mission du sénateur Bruno Retailleau seront rendues fin janvier 2010.