Deborah Berger au service des acteurs de la générosité !
Après une première expérience en tant que salariée, Deborah Berger, ne se prédestinait pas à être entrepreneure. Le destin en a décidé autrement et quelques années plus tard, elle reprend Adfinitas, une agence de marketing relationnel dédiée aux associations.
La jeune entrepreneure est aujourd'hui aux commandes d'une belle entreprise dites 'Non profits' qui vient en aide aux organismes à but non lucratifs à communiquer sur leurs campagnes. Pour y arriver l'entreprise n'hésite pas à miser sur l'innovation avec des investissements en R & D, recherche d'une meilleure compréhension d'insights donateurs, co-création avec les clients historiques, veille, entre autres.
La générosité de la France avérée
Contrairement aux idées reçues la crise sanitaire a été une période très favorable aux dons. Les évènements catastrophes seraient même toujours vecteurs de plus de dons. Les donateurs donnent plus. En revanche la jeune femme le reconnaît, les dons restent toujours en lien avec l'actualité regrette-t-elle car cela défavorise les autres causes tout aussi légitimes à recevoir.
La reprise d'entreprise sinon rien
Pour Deborah Berger pas question de créer une entreprise : « je n'avais pas l'expérience et la confiance suffisante pour partir d'une page blanche là où reprendre une entreprise était plus rassurant pour moi ». La jeune femme s'est tournée vers le fond Trajan dont la singularité est de partir de l'expérience pour trouver le business adéquat. C'est donc à partir de son profil que le fond lui propose naturellement de reprendre Adfinitas.
"Je n'avais pas l'expérience et la confiance suffisante pour partir d'une page blanche" Deborah Berger
La parité au coeur des enjeux RSE
La chef d'entreprise reconnaît que reprendre une entreprise dont la fondatrice et dirigeante était déjà une femme a facilité sa prise de poste : « l'entreprise était déjà acculturée à l'idée d'avoir une femme au gouvernail ». Parmi ses missions elle souligne tenir à la parité au sein de sa structure. Ce souci d'équité tient son terreau d'expériences passées décevantes en tant que femmes au sein de différentes structures dont à Matignon, au sein même de la haute fonction publique : « Pour moi, être une femme n'a pas toujours été un atout. Il arrivait fréquemment que l'on distribue la parole à tout le monde autour de la femme sauf à moi. De même qu'il est déjà arrivé que l'on me retire des dossiers parce qu'enceinte ou que l'on me demande de chercher le café» Regrette la jeune femme