Fin 2020, vous étiez président du jury de la 17^e édition des Trophées Sporsora qui récompensent des actions significatives en matière d'économie du sport et de son impact positif et responsable. Il est important de valoriser aussi cet aspect du secteur ?

Il y avait en effet une grande variété de projets présentés, dont de nombreux en lien direct avec la crise que nous traversons. Il y avait aussi des initiatives ayant eu lieu avant cette période inédite de Covid-19. Maintenant, il faut voir si tous ces projets seront pérennisés dans le temps : ces acteurs de l'économie du sport doivent pouvoir poursuivre des actions engagées, que cela passe par la santé, le bien-être, l'éducation, le lien social, l'accessibilité ou l'écoresponsabilité.

Avec les membres du jury, j'ai dû garder le cap et trancher pour départager les différentes idées. Là aussi, nous avons formé une équipe.

Y a-t-il des choses que vous avez lancées et qui ont échoué ?

Non... Pourtant la culture de l'échec c'est très important. Dans ma carrière de sportif, j'ai davantage appris des matches perdus que ceux remportés. C'est là que tu juges ta capacité à rebondir et que tu observes ta force de caractère.

Qu'est-ce que vous aimeriez apprendre ?

Tous les aspects de la cotation en bourse. Depuis que j'ai rejoint son conseil d'administration en juillet dernier, c'est un point que je dois surveiller avec l'OL Groupe. Heureusement, là aussi, je suis entouré, mais je veux comprendre les choses pour les suivre : la bourse comporte un aspect financier très technique. D'ailleurs, puisque cela fait 20 ans que j'investis dans différents projets, j'aimerais améliorer mes connaissances du monde de la finance.

Tout en continuant à défendre les valeurs du sport...

Sans vouloir être cliché... Le sport reste un moment où on peut s'exprimer. On vit des émotions, c'est aussi un moment de partage. Et je le retrouve dans l'entrepreneuriat : croire en une idée, vivre son évolution avec une équipe. C'est une aventure que l'on garde à vie.