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5 start-up qui voient l'avenir en "BIG"
Présentées lors de la 4e édition du Bpifrance Inno Génération (BIG), jeudi 11 octobre 2018 à Paris, ces cinq start-up innovantes bousculent le marché et veulent illuminer l'avenir.
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InsideVision, la techno à portée de doigts
InsideOne est une tablette tactile pour personnes malvoyantes. Si l'idée peut paraître paradoxale, elle ne l'est pas tout à fait puisqu'elle embarque une technologie de clavier en braille. "Avec InsideOne, on rend possible l'interaction des personnes aveugles et malvoyantes avec une tablette tactile", présente Denis Le Rouzo, président d'Inside Vision. Une technologie qui ouvre de nouvelles opportunités en termes d'insertion professionnelle notamment.
Embarquant le système d'exploitation Windows 10, la tablette Inside One s'adresse à plusieurs cibles de clients à la fois en BtoC et BtoB. "Nous avons développé une plateforme scolaire pour encourager l'apprentissage du braille à l'école mais nous nous adressons également aux particuliers et à une cible professionnelle et associative qui accompagne les personnes malvoyantes", précise l'entrepreneur.
Alors que le produit est commercialisé depuis deux ans en France et en Europe, la société vient d'ouvrir une filiale aux États-Unis et envisage de lever des fonds très prochainement pour finaliser le développement de la partie software et pousser la commercialisation. "Cette étape nous permet de proposer des logiciels natifs dédiés à l'usage que peuvent avoir les personnes malvoyantes", fait-il savoir.
Repères
Raison sociale : SAS
Activité : Solutions pour personnes malvoyantes et aveugles
Année de création : 2014
Ville : Grigny (Ile-de-France)
Dirigeant : Denis le Rouzo
Effectif : 12 personnes
CA 2018 : NC
O'Sol replace l'énergie solaire au centre des besoins
L'énergie solaire en solution d'appoint. C'est le projet de la start-up cannoise O'Sol qui développe Kino, une solution mobile autonome et transportable pour faciliter l'accès à l'énergie. Destiné principalement aux particuliers, le produit est un générateur d'énergie solaire pour le camping, lors de pannes de courant ou pour des habitations non reliés au réseau électrique par exemple. Les dirigeants anticipent également une application de leur dispositif pour des missions humanitaires nécessitant un accès rapide à l'énergie électrique.
Équipé de panneaux solaires photovoltaïques et d'une batterie lithium, le produit pèse 6 kg, mesure 1,60 mètre lorsqu'il est déplié et peut délivrer une puissance comprise de 120 W à 1 kW. La solution est également intelligente puisqu'elle permet de suivre et d'analyser les différents usages qui en sont faits.
"On a développé un prototype que l'on prévoit d'amener en phase de production sous peu, expose Enrique Garcia Bourne, directeur général d'O'Sol. On est en train de structurer notre business model pour financer le développement technique de la solution". Pour cela, l'entreprise compte bien lever des fonds et espère lancer la phase de commercialisation à la fin 2019 ou début 2020.
Repères :
Raison sociale : SAS
Activité : Solution d'énergie solaire portative
Année de création : 2016
Ville : Cannes (Alpes-Maritimes)
Dirigeant : Idriss Sisaïd, CEO et Enrique Garcia Bourne, dg
Effectif : 6 personnes
CA 2018 : NC
ThrustMe propulse les satellites
Avec un système de propulsion électrique miniaturisé pour satellites nouvelle génération, ThrustMe compte bien révolutionner le spatial. Cette start-up de la deep tech spatial développe et commercialise un système de propulseur électrique destiné aux satellites miniaturisés de l'IOT, des télécommunications ou de la surveillance. "Notre solution se destine aux satellites qui pèsent de 10 kg à 50 kg", présente Ana Aanesland, fondatrice et dirigeante de ThrustMe.
Issue de plus de dix ans de recherche à l'école Polytechnique et au CNRS, la technologie développée par la start-up s'adresse aux intégrateurs de satellite, c'est-à-dire ceux qui construisent ces nouvelles générations d'objets spatiaux. "Le monde spatial est en train d'être bouleversé. De nouveaux acteurs arrivent sur le marché et change le paradigme de l'industrie. Nous sommes l'un deux", souligne Ana Aanesland.
Avec un système de moins de 2 kg (contre 20 kg habituellement), le produit est actuellement dans sa phase de commercialisation. Les premiers propulseurs seront livrés dès le début de l'année prochaine. Avec un financement déjà sécurisé de près de 4,5 millions d'euros (private equity, Bpifrance et financement européen), la pépite vise déjà la prochaine étape avec une levée de fonds conséquente d'ici à deux ans.
Repères
Raison sociale : SAS
Activité : Concepteur de propulseur électrique pour l'industrie spatial
Année de création : 2017
Ville : Paris (XIVe) et Verrières-le-Buisson (Essonne)
Dirigeant : Ane Aanesland, CEO
Effectif : 6 personnes
CA 2018 : NC
Orbis Holographics produit des hologrammes pour doper la communication des commerces
Cette jeune pousse parisienne produit et commercialise des hologrammes afin de dynamiser la communication des entreprises ou des organisations. "Aujourd'hui, tout le monde parle du digital. Nous, nous sommes sur le Phygital", précise Adrien Dalberto, cofondateur de la structure. Le procédé proposé sur une variété de supports : boîtiers, vitrines et scènes holographiques.
La société opère à la fois dans les points de vente et dans les lieux d'exposition. Elle travaille essentiellement dans les secteurs du retail et de l'événementiel. Une année a été nécessaire pour développer l'entité, choisir les partenaires, constituer les équipes et affiner la stratégie commerciale. Pour ce faire, cette start-up, créée en 2016, a levé 125 000 euros auprès d'investisseurs privés.
Le produit a été commercialisé en septembre 2017 et l'entreprise bouclera sa première année d'activité complète. Le chiffre d'affaires de la structure, rentable dès sa première année d'existence, est passé de 70 000 euros lors du premier exercice à 700 000 euros en octobre 2018. Elle ambitionne d'atteindre un million d'euros d'ici la fin de l'année.
Clairement orienté BtoB, la start-up réfléchit actuellement à un déploiement sur le BtoC. Son objectif : créer des produits holographiques pour les particuliers à l'horizon 2020.
Repères
Raison sociale : SAS
Activité : Production et commercialisation d'hologrammes
Année de création : 2016
Ville : Paris (XIVe)
Dirigeants : Yvan Touhami, CEO, 32 ans et Adrien Dalberto, cofondateur, 32 ans
Effectif : 15 collaborateurs
CA 2018 : 700 K€
Twitter : @OrbisHolograms
Cybedroïd conçoit des robots humanoïde de service
La start-up Cybedroïd, basée à Limoges, conçoit et fabrique des robots humanoïdes de service en autonomie, sans recourir à de la sous-traitance. "Les robots sont capables de parler, voir, entendre et manipuler des objets. Avec leurs capacités, ils peuvent travailler sur tous les marchés", explique Fabien Raimbault, p-dg de l'entreprise fondée en 2011 par trois amis informaticiens passionnés.
L'androïde peut intervenir aussi bien dans une agence bancaire que dans un magasin. Son rôle : fournir de la data sur les modes de consommation des clients. Une fois les robots fabriqués, l'entreprise fait appel à des intermédiaires qui commercialisent le produit. Cybedroïd a levé 1,2 million d'euros depuis sa création et recherche des investisseurs pour recruter et accélérer sa production (elle est actuellement d'une unité par mois).
Repères
Statut juridique : SAS
Activité : Conception et fabrication de robots
Ville : Limoges (Haute-Vienne)
Année de création : novembre 2011
Dirigeant : Fabien Raimbault, p-dg, 39 ans
Effectif : 14 salariés
CA 2018 : 300 K€
Twitter : @Cybedroidsas
