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5 start-up présentes au CES Las Vegas en 2018
Par leur audace, ils réinventent le business. Par leur esprit d'initiative, ils créent des marchés. Ils ont été sélectionnés par Business France pour exposer sur le French Tech Pavilion au CES de Las Vegas, du 9 au 12 janvier 2018.
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R-Pur, le masque anti-polution
Combattre la pollution
À tout juste 27 et 29 ans, Flavien Hello et Matthieu Lecuyer, cofondateurs de R-Pur, ont décidé de s'attaquer à un problème de santé publique : la pollution de l'air qui cause de nombreux dégâts chez les piétons et
les deux-roues. "C'est la troisième cause de mortalité en France. À notre retour de Corée du Sud en 2015, nous avons emprunté le tunnel parisien de la Défense en deux-roues. À la fin de la journée, on a la gorge qui gratte. Et pourtant, aucune solution adaptée n'était proposée", se souvient Flavien Hello.
Efficacité
Après un an et demi de R&D, le duo parvient à produire un casque qui utilise une filtration des particules respectant la norme européenne EN149 FFP3. Avec trois couches de filtration actives, R-Pur se positionne au-delà de la plus haute norme européenne des masques respiratoires FFP3.
Le produit filtre, évidemment, les particules fines de diesel, mais aussi les virus, les bactéries, les odeurs, les allergènes... Il est aussi capable de filtrer les nanoparticules, celles qui sont les plus dangereuses.
Made in France
Implantée depuis fin 2016 au sein de l'incubateur des Arts et Métiers de ParisTech, R-Pur travaille avec sept usines de confection, toutes implantées en France pour contrôler la qualité du produit. La start-up s'est attelée à proposer un casque design et confort, avec un textile respirant, une technologie antibuée ainsi qu'un système d'attache qui ne bouge pas sous un casque. "Plus de 240 prototypes ont été testés", soutient Flavien Hello. Le casque sera mis en vente dès la fin de l'année autour de 120 euros.
R-PUR
Activité : Masque antipollution
Ville : Paris (XIIIe)
Dirigeants : Flavien Hello, 29 ans, et Matthieu Lecuyer, 27 ans
Forme juridique : SAS
Année de création : décembre 2016
Effectif : 4 salariés
CA 2018 : 200 k€ (prévisionnel)
Twitter : @RpurOfficial
myBrain Technologies, un casque contre le stress
Se détendre : telle est l'invitation lancée par myBrain Technologies à ses utilisateurs. La start-up a mis au point un casque mesurant l'activité cérébrale et fonctionnant avec une application qui aide à s'entraîner à la relaxation et délivre, via du coaching, des conseils adaptés. "Nous démocratisons une technique de laboratoire", avance Yohan Attal, dirigeant.
L'offre, actuellement en test, est prévue pour un lancement début 2018 auprès de clients B to B. Le modèle économique, en construction, sera basé sur l'achat du matériel et sur une licence par utilisateur selon la taille de l'organisation. Pour se financer, la start-up, née en 2014, a levé des fonds en plusieurs vagues, dont, au printemps 2016, via une campagne de crowdfunding sur Kickstarter. L'opération a permis, alors, de récolter près de 170 000 euros en précommandes. "L'idée était de créer une communauté d'utilisateurs et de financer la production", ajoute l'entrepreneur. Les contributeurs, près de 900, seront livrés début 2018.
Mybrain Technologies
Activité : casque connecté
Ville : Paris (Xe arr.)
Dirigeant : Yohan Attal, 35 ans
Statut juridique : SAS
Année de création : septembre 2014
Effectif : 30 personnes
CA 2016 : NC
Twitter : @mybraintech
Unistellar, la tête dans les étoiles
Transformer l'astronomie en un loisir populaire. C'est l'ambition de la start-up Unistellar avec son télescope. Particularité de l'appareil ? Il est fondé sur l'amplification de la lumière, ce qui permet d'améliorer la vision des étoiles. Il se revendique par ailleurs cent fois plus puissant que les autres. Tourné vers le B to C, il est annoncé à 2 000 euros environ.
Née en 2015, la start up, financée au démarrage par 120 000 euros de financements extérieurs ainsi que par des fonds propres, devait boucler fin novembre 2017 une campagne de crowdfunding sur Kickstarter. Son objectif initial de 150 000 euros sera plus que largement dépassé et même balayé, avec plus de 1,7 million levés au 10 novembre. La phase suivante, à partir de début 2018, consistera notamment à bêtatester le produit et passer à la fabrication de masse. Pour accompagner ces développements, une autre levée de fonds est prévue au début de l'année prochaine. Le télescope, lui, doit voir le jour - et la nuit - fin 2018.
Unistellar
Activité : télescope
Ville : Meyreuil (Bouches-du-Rhône)
Dirigeants : Arnaud Malvache, CTO (au milieu), et Laurent Marfisi, CEO (à droite)
Forme juridique : SAS
Année de création : 2015
Effectif : 4 personnes (7 à fin 2017)
CA 2016 : NC
Twitter : @UnistellarScope
Camtoy, le robot compagnon pour chien
Rentrer chez soi et retrouver son appartement dévasté par son chien. Il s'agit presque de la mésaventure rencontrée par Thomas Samtmann, CEO et cofondateur de Camtoy : "J'ai adopté ma chienne en 2015 et elle n'arrêtait pas d'aboyer quand j'étais en cours. Elle grignotait tout chez moi également." Une anecdote qui lui a donné l'idée de créer Laïka, un robot compagnon pour les chiens. "C'est un projet que nous avons monté pendant nos études de commerce avec Marvin et Samy, qui sont aujourd'hui mes associés et cofondateurs", poursuit-il.
L'idée est simple : mettre au point un robot qui occupera son compagnon préféré pendant son absence. Le robot détecte, grâce à une puce, si le chien est actif ou dort. En fonction, il joue avec lui et, grâce à une caméra, le maître peut suivre en direct sur son smartphone ce que fait l'animal. La start-up vient de récolter 65 000 dollars grâce à une campagne de crowdfunding et va entrer en phase de production. Son objectif : lever 1 million d'euros pour rendre le prototype industrialisable. Il sera vendu aux alentours de 400 euros en magasin.
Camtoy
Activité : concepteur de robots compagnons pour les chiens
Ville : Paris (XIIIe)
Dirigeants : Thomas Samtmann, 25 ans, Marvin Crot, 26 ans, Samy Ould-Kaddour, 24 ans ,et Fabian Lapotre, 23 ans
Forme juridique : SAS
Année de création : 2016
Effectif : 5 personnes
CA 2017 : NC
Twitter : @CamToyFr
Lancey, le futur radiateur électrique sera économe
Chaud devant ! Raphaël Meyer, Gilles Moreau et Hervé Ory ont conçu un radiateur électrique équipé d'une batterie qui optimise la production de chaleur et dont la recharge ne se fait que durant les heures creuses. Intelligent, il analyse les caractéristiques thermiques du bâtiment et les habitudes des occupants pour ajuster la chauffe et les phases de recharge. "C'est une solution de gestion de l'énergie complète, qui s'adaptera aux évolutions réglementaires de la construction", précise Raphaël Meyer, le p-dg, qui anticipe l'avènement des bâtiments à énergie positive.
Une révolution sur le plan de la maîtrise énergétique, qui promet une économie médiane de 50% à l'utilisation, pour un prix compris entre 450 et 1 050 euros. Sur le segment du made in France, 500 radiateurs ont déjà été vendus pour 2017 en B to B. En 2019, Lancey internationalisera l'assemblage du produit, nécessitant des investissements conséquents. Mais avant, la start-up, qui vise le marché européen avec Londres, espère vendre 3 000 radiateurs en France en 2018.
Lancey Energy Storage
Activité : radiateurs électriques économes avec batterie
Ville : Grenoble (Isère)
Dirigeants : au milieu, Raphaël Meyer (p-dg), 29 ans, Gilles Moreau, 35 ans, et Hervé Ory, 58 ans
Forme juridique : SAS
Année de création : 2016
Effectif : 11 salariés
CA 2017 : 500 k€ (3 M€ en 2018)
Twitter : @LanceyStorage
