Monaize
Disposer d'un compte pro, d'un IBAN, d'une carte de paiement et d'une assurance professionnelle tout en se passant de banque. C'est ce que propose la start-up Monaize aux petites entreprises. Sa différence par rapport à la concurrence ? "Notre cible. Nous ne nous adressons pas aux start-up mais aux entreprises jusqu'à 300 000 euros de chiffre d'affaires", affirme Vincent Rajoo, cofondateur (photo). Autre particularité : "nos clients veulent du cash tout de suite", déclare le dirigeant, mettant l'accent sur ses services d'encaissement, plus que de gestion de compte.
Le modèle économique de Monaize combine des frais fixes et variables selon utilisation. La société prend des frais annuels de 100 euros HT et fait payer certains services. Par exemple, pour sa solution d'encaissement par e-mail, SMS ou TPV, elle facture un coût à l'utilisation, compris entre 1,5 et 1,7 % par transaction.
Lancée avec un capital de plus de 200 000 euros début 2017, après six mois de tests pour valider la conformité de son offre avec les règles bancaires, la start-up cherche actuellement à lever 1,5 million d'euros. Actuellement en test, une application mobile est prévue pour le mois d'avril. Elle permettra aux clients de piloter leurs comptes depuis leurs terminaux nomades. Par ailleurs, 2000 clients sont visés d'ici à la fin de l'année.
Repères
Siège social : Paris VIIIe arr. (en phase d'entrée au Numa selon Vincent Rajoo)
Dirigeants : Guillaume Derivery, 25 ans et Vincent Rajoo, 48 ans
Raison sociale : SAS
Date de création : janvier 2017
Effectif : 5 personnes
CA 2017 : 200 k€ (prévisionnel)
Twitter :
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