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6 start-up "BIGrement" innovantes

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Rencontrées au Bpifrance Inno Génération, jeudi 12 octobre 2017 à Paris, ces start-up et PME ambitionnent de bousculer leurs secteurs d'activité respectifs en misant sur l'innovation. Découverte.

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Simon Cau, cofondateur et directeur artistique d'Artify
© DR Simon Cau, cofondateur et directeur artistique d'Artify

Artify

"Révéler l'art avec le meilleur de la technologie". Telle est la démarche de Simon Cau et Christophe Roux, cofondateurs de la start-up Artify. L'idée ? Un écran plat encadré de bois qui diffuse en très haute définition des reproductions d'oeuvres artistiques issues de musées nationaux et internationaux ainsi que de galeries et collections privées.

Si la start-up s'adresse "essentiellement aux entreprises", son concept vise en particulier les activités de tourisme de prestige, les PME, ETI et grandes entreprises ainsi que les collectivités territoriales. "Nous commercialisons notre produit sous la forme d'abonnement comprenant l'écran, l'installation sur place et le contenu artistique sur-mesure, que le client choisit lui-même", explique Simon Cau, directeur artistique, qui loue l'intérêt de replacer l'art au centre de l'entreprise.

Aujourd'hui en phase de développement, la start-up s'apprête à se lancer sur le marché français au début de l'année 2018 et prévoit de lever un million d'euros au second semestre. Elle s'attaquera ensuite à l'international dès 2019. En attendant, les cofondateurs continuent d'établir des partenariats avec de nombreux musées et galeries pour qui "c'est un moyen de valoriser, pour eux, l'oeuvre numérisée", conclut-il.

Repères :

SAS Artify
Dispositif digital artistique
Cofondateurs : Christophe Roux, 40 ans et Simon Cau, 29 ans
Création en 2017
Siège social : Laval (Mayenne)
Effectif : 0 salarié
CA 2017 : NC

Arnaud Ulrich, un des deux cofondateurs d'Upcycle
© DR Arnaud Ulrich, un des deux cofondateurs d'Upcycle

Upcycle

Upcycle veut boucler la boucle de l'économie circulaire. Un défi pour cette société, lancée en 2012, qui propose un produit pour cultiver des pleurotes, un champignon comestible, à base de marc de café. "On veut apporter de la circularité en recyclant le marc de café pour produire des champignons destinés à être cuisinés. Il n'y a pas de déchets, puisque les restes sont utilisés comme substrat pour nourrir la terre", explique Arnaud Ulrich, l'un des trois cofondateurs avec Cédric Péchard et Grégoire Bleu. Une commercialisation en BtoB auprès des entreprises, des associations et des écoles, mais qui s'étend également aux particuliers intéressés à cultiver lui-même ses champignons.

Pour cela, Upcycle propose une boite à champignons auprès des acteurs de la grande distribution lors d'opération de vente éphémère. "On a vendu notre 100 000e boîte cette année", ajoute Arnaud Ulrich. Pour produire en plus grande quantité, dans son jardin par exemple, Upcycle vend également son système sous la forme de maxi-sacs, à installer en extérieur.

Une idée circulaire mais également solidaire puisque la start-up emploie des personnes en insertion, chargées de recueillir le marc de café et de le transformer pour la commercialisation.

Repères :

SAS Upcycle
Boîte à champignons
Cofondateurs : Cédric Péchard, 45 ans, Grégoire Bleu, 38 ans et Arnaud Ulrich, 35 ans
Création en 2012
Siège social : Paris (XIVe arrondissement)
Effectif : 10 salariés et 5 en insertion
CA 2017 : 1 M€
@boitechampignon

Vincent Messager (de face), directeur commercial de Freeway et Raoul Parienti (de profil à droite), fondateur.
© DR Vincent Messager (de face), directeur commercial de Freeway et Raoul Parienti (de profil à droite), fondateur.

Freeway

Avec un mini-scooter à trois roues, pliable et électrique, Raoul Parienti, inventeur prolifique, veut changer les modes de déplacements urbains."Nous voulons donner la possibilité d'un déplacement propre, écologique et durable", présente Vincent Messager, directeur commercial de Freeway.

Développé depuis 2013, le mini-scooter Freeway s'illustre par sa maniabilité. "Il permet d'atteindre 25 km/h grâce à une assistance électrique. La batterie d'une autonomie de 30 kilomètres est insérée dans le châssis", poursuit-il.

Actuellement en phase de commercialisation avec un système de précommande, l'entreprise a déjà pris date pour livrer 200 exemplaires au mois de mars 2018. La distribution en point de vente spécialisé et indépendants débutera quant à elle au mois de juin pour 1 500 euros TTC (prix public conseillé).

Pour s'assurer d'un déploiement au-delà du seul marché français, Raoul Parienti a, par ailleurs, fait breveter son produit à l'étranger et est accompagné par le programme Horizon 2020 de l'Union européenne. Un coup de pouce bienvenu pour l'entreprise qui espère atteindre le marché européen à l'horizon de juin 2019.

Repères :

SAS Freeway
Vélo à assistance électrique
Dirigeant : Raoul Parienti, 69 ans
Création en 2013
Siège social : Nice (Alpes-Maritimes)
Effectif : 7 salariés
CA 2017 : NC


Spoon

Créer des liens. Telle est la tâche première du robot imaginé par la start-up parisienne Spoon, spécialisée dans la conception de créatures artificielles. Un robot dédié aux centres commerciaux, entreprises, hôtels, espaces publics, qui permet, selon les usages, de délivrer des petites attentions, donner des informations, recommander un produit, commander un taxi, créer du lien entre les vendeurs et les clients en point de vente, etc.

Le business model comporte plusieurs volets. "Le premier modèle repose sur de la coconstruction avec des partenaires, du développement et de l'accompagnement. Cela se traduit par du leasing", détaille Jérôme Monceaux, fondateur de Spoon. Autre possibilité : prendre une marge sur l'achat d'un produit. La start-up compte parmi ses clients Moët, Unibail-Rodamco, Dell.

Lancée en 2015, la start-up a été financée avec des fonds propres. Ses premiers robots ont été lancés en 2017. Trois ont déjà été vendus. "L'objectif était d'en vendre un par an. Nous sommes donc au-dessus. Nous visons une dizaine de ventes environ en 2018", explique Jérôme Monceaux.

Pour avoir les moyens de ses ambitions, elle recherche actuellement deux millions d'euros, une levée de fonds qu'elle compte boucler à la fin du premier trimestre 2018. "Mon but est de prouver la récurrence d'intérêt de la relation interactive, pas seulement lors d'événements", conclut l'entrepreneur.

Repères

SAS
Robot interactif
Dirigeant : Jérôme Monceaux, 41 ans
Création en décembre 2015
Siège social : Paris XIXe arr. (à l'incubateur du 104)
Effectif : 10 personnes
CA 2017 : 500 k€ (prévisionnel)

Dr Sport (Ehealth FWD)

Mal quelque part après un effort physique et pas envie d'aller voir un médecin ? Sans prétendre se substituer au corps médical, l'application Dr Sport, de la société lorraine Ehealth, a pour ambition d'aider les sportifs (tous niveaux) à gérer la prise en charge de leur douleur. Une particularité ? "Donner le choix entre médecine traditionnelle et médecine naturelle", indique le docteur Thierry Weizman, son cofondateur avec Anne Daussan, également docteur (photo).

L'outil - soutenu par les sportifs Camille Lacourt, Jo-Wilfried Tsonga ou encore Alizé Cornet - est ainsi capable d'évaluer la situation, de proposer un pré-diagnostic ainsi que des soins, avant d'orienter vers le professionnel de santé adéquat. Téléchargeable gratuitement sur l'Appstore et Google Play, l'application existe aussi en version Premium à 5,99 euros par an, pour plus d'options, telles que des conseils d'échauffement. "Nous avons aussi un deuxième business model, reposant sur un fixe pour les laboratoires dont nous référençons les produits", précise Thierry Weizman.

Imaginée à l'incubateur d'HEC, l'appli, lancée en septembre 2016, a notamment bénéficié d'aides financières de Bpifrance, ainsi que de 180 000 euros de la région Lorraine et du conseil départemental pour son développement. La version 3 doit sortir au mois de décembre. Elle sera plus communicante, et plus informative : à titre d'exemple, elle délivrera des conseils de prévention. Une version en anglais est, par ailleurs, prévue en 2018.

Repères :

SAS Ehealth FWD
Application mobile pour les sportifs
Directeur général : Carlos Rodrigues
Sortie de l'application en septembre 2016
Siège social : Metz (Moselle)
Effectif : 12 ETP
CA 2016 : NC
DrSportFR

Partnering Robotics

Si les robots deviennent de plus en plus à la mode, Diya One X s'inscrit sur un créneau original : le bien-être des humains. Mobile dans l'espace, il est, à cet égard, capable de mesurer un certain nombre de facteurs (bruit, luminosité, qualité de l'air) et de mettre en place des actions d'épuration de l'air intérieur, tout en délivrant des informations aux occupants de cet espace via un écran ou une tablette. Il gère aussi la collecte et l'analyse de data sur les atmosphères intérieures.

Lancé en 2017 par la société Partnering Robotics, il s'adresse aux entreprises pour leurs sièges ou bureaux, centres commerciaux, musées, etc. L'offre commence à 999 euros par mois.

La société, qui fête ses dix ans cette année, se finance notamment grâce à Engie et au MCB Group, groupe bancaire de l'Ile Maurice - pays d'origine de son fondateur Ramesh Caussy - les deux restant minoritaires au capital. Tout en montant en puissance sur le déploiement de son nouveau robot -elle propose aussi d'autres modèles-, elle cherche à déployer de nouvelles offres de services.

Repères :

SAS
Robot et impression numérique
Dirigeant : Ramesh Caussy, 49 ans
Création en 2007
Siège social : Cergy-Pontoise (Val d'Oise)
Effectif : 45 personnes
CA 2017 : NC
@Diya_One

Amélie Moynot et Pierre Lelièvre

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