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Cop 21 : 8 start-up qui s'attaquent aux problèmes environnementaux
La lutte contre le réchauffement climatique, une nécessité... et un business d'avenir pour ces 8 start-up spécialisées dans le domaine environnemental. En remportant le Concours Clean Tech Open France vendredi 27 novembre 2015, elles sont devenues ambassadrices de la French Tech à la Cop 21.
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Green Creative
La contribution de la start-up Green Creative à l'environnement ? Transformer les déchets en ressources. Pour cela, la société, née en 2010 à Sucy-en-Brie (Val-de-Marne), comptant 8 salariés et fondée par les ingénieurs Lucile Noury-Soyer et Rémi Gomez, a conçu deux produits. Elle propose d'une part une poubelle intelligente (R3D3) capable de reconnaître et de trier canettes, gobelets et bouteilles en plastique. Elle vend aussi un déconditionneur (Flexidry) qui sépare les emballages des déchets organiques convertis, eux, en biodéchets et en fertilisants. Ce système doit d'ailleurs être utilisé lors de la Cop 21.
Optimum Tracker
Tels des tournesols, les trackers solaires pour installations photovoltaïques de la société Optimum Tracker suivent la course du soleil. Contrairement à des structures fixes, ils captent le maximum d'énergie toute la journée. Un moyen selon l'entreprise d'augmenter la production d'électricité de 30 % environ, tout en pariant sur le renouvelable. Fondée par Yacin et Madyan de Welle, frères jumeaux, ingénieurs, Optimum Tracker est basée près d'Aix-en-Provence et compte 25 collaborateurs. Projetant un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros en 2015, elle souhaite devenir le leader de son secteur dans deux ans.
Glowee
S'éclairer avec des bactéries. C'est le pari a priori peu attractif mais potentiellement porteur de la société Glowee. Cette start-up née en 2014 et dirigée par la designer Sandra Rey propose en effet un système d'éclairage abritant, dans une coque transparente, des bactéries venues de la mer - préalablement cultivées et multipliées dans un bioréacteur - ainsi qu'une solution nutritive. Les avantages "verts" du système : au-delà de son caractère naturel, il est autosuffisant et n'utilise pas d'électricité. Ses applications sont multiples : installations lumineuses (dès 2015), éclairage de vitrines (2017), éclairage urbain (2018, voir photo ci-dessus).
Lookies
Née en 2014 à Paris, la start-up Lookies a mis au point un système de gestion énergétique des parcs de bâtiments destinées aux exploitants et gestionnaires. Ce système collecte, analyse les données (compteurs électriques, flux de personnes...) avant de détecter les potentialités d'amélioration en termes d'énergie. L'idée est de réduire la surconsommation et à détecter les problèmes techniques de façon très réactive. La société, dirigée par Arthur Flam et Louis Guthmann, compte 4 collaborateurs.
Tallano Technologie
Limiter la pollution automobile. C'est l'objectif de la société Tallano Technologie avec un dispositif à installer sur une roue afin de capter à la source les particules fines créées par l'abrasion des plaquettes de frein. 50 000 tonnes de particules émises au freinage, nocives à la fois pour l'homme et pour l'environnement, sont distillées dans l'air chaque année en Europe. L'ambition de la start-up créée en 2012, dirigée par Christophe Rocca-Serra et comptant 4 salariés est d'étendre sa technologie à l'ensemble des transports terrestres et aériens d'ici à 2017.
Photo (c) Tallano Technologie
Plume Labs
Plume Labs est une application mobile qui permet aux utilisateurs de connaître le niveau de pollution de l'air du lieu où ils se trouvent, afin d'adapter leurs activités et de faire plus ou moins attention s'ils sortent, font du jogging, du vélo, se promènent avec leurs enfants, etc. Elle a été lancée en mai 2015 par la société parisienne du même nom, fondée en 2014 par Romain Lacombe et David Lissmyr. Elle vise à la fois à démocratiser l'information sur l'environnement et à contribuer, par la prévention, à la réduction des problèmes de santé liés à la pollution de l'air. Disponible pour 40 pays et 250 grandes villes, elle est téléchargeable gratuitement ici et ici.
Boostherm
Destiné aux professionnels (commerces de bouche, supermarchés, industriels...), Boostherm est un module de récupération de la chaleur rejetée par les groupes frigorifiques (chambres froides...) afin de produire de l'eau chaude sanitaire ou de chauffage. Un moyen de limiter la déperdition d'énergie tout en restreignant sa consommation globale. Une offre proposée par la société Ecolactis basée près de Dijon, dirigée par Laurent Decaestecker et comptant 5 collaborateurs. L'entreprise prévoit de réaliser 1,5 million d'euros de chiffre d'affaires en 2015.
Ipsiis
Fondée en 2014 à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), la société Ipsiis propose des mousses isolantes et résistantes au feu valorisant des ressources naturelles et des matériaux recyclés (verre, ardoise, tuile...). Elle vise également à promouvoir à plus long terme un système de production responsable - production décentralisée par des artisans propriétaires et utilisateurs des matériaux qu'ils conçoivent. Sur le créneau de l'économie circulaire, une offre favorable à l'environnement qui recherche aussi le bien-être des habitants. Dix personnes dont cinq membres fondateurs travaillent sur ce projet. Yves Le Corfec et Yann Le Tinier dirigent la société.
En photo : verre en fusion sur une mousse Ipsiis. Une expérience destinée à montrer la très forte résistance thermique du matériau.
Le Concours Clean Tech Open France
Organisé sous l'égide du Ministère de l'Economie, de l'industrie et du numérique en partenariat avec Bpifrance et Cleantech Open France (communauté et programme d'accompagnement de start-ups cleantech), ce concours visait à élire, parmi 150, les start-ups du secteur qui deviendraient ambassadrices de la France à la Cop 21 (Paris, 30 novembre-11 décembre 2015). Un jury de professionnels en a élu huit (celles présentées dans ce diaporama, révélées les premières par le Ministère) tandis que le grand public a également été invité à voter, via un site dédié, pour un gagnant dans 13 catégories (Energies propres, Numérique, Efficience énergétique, etc.).
Les treize autres start-ups ambassadrices de la France à la Cop21 sont : Enogia, Nénuphar, Fruition Sciences, Bulane, Intent, Geps Techno, Karos, Cryo Pur, Air Serenity, Ecofilae, Afyren, Algama, Comptes CO2.
