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Pentacorne, centaure, décacorne... Petit tour d'horizon des nouveaux termes de la tech

Publié par Sandrina Gomes Teixeira le | Mis à jour le
Pentacorne, centaure, décacorne... Petit tour d'horizon des nouveaux termes de la tech

Vous connaissez sûrement les licornes, ces start-up évaluées à plus d'un milliard de dollars. Mais connaissez-vous les décacornes, les pentacornes ou encore les centaures ? Plus d'explications dans cet article sur ces nouveaux termes de la tech.

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Passé un certain seuil de valorisation, certaines start-up obtiennent des titres spécifiques. On peut parler de licornes, un terme introduit en 2013, mais également de décacornes ou encore de minotaures. Zoom sur ces nouveaux termes utilisés dans l'univers des start-up et des entrepreneurs.

Les licornes, ces start-up évaluées à plus d'un milliard de dollars

Dans le monde professionnel, une licorne est une start-up évaluée à plus d'un milliard de dollars. De nombreuses entreprises françaises ont atteint ce palier : on en compte 27 aujourd'hui. Les trois premières licornes françaises sont Doctolib, BackMarket et Contentsquare.

Les licornes ne sont pas introduites en bourse : elles cessent de le devenir lorsque c'est le cas et deviennent donc des reverse unicorn ou des undercorn. Les start-up réussissent à atteindre le statut de licorne grâce à des levées de fonds de grands investisseurs séduits par leur concept.

Les reverse unicorn et les undercorn, d'anciennes licornes

Ces termes ne vous sont peut-être pas familiers et pourtant, ils existent bel et bien. C'est très simple : les reverse unicorn représentent les anciennes licornes. Anciennes, car elles se sont introduites en bourse et n'ont donc plus le statut de licorne, décacorne ou pentacorne. On peut traduire ce terme par « licorne inversée ».

Également introduites en bourse, les undercorn sont les anciennes licornes qui se sont valorisées à un montant inférieur comparé à leur dernière levée de fonds.

Les décacornes, un niveau au dessus

Une fois qu'une start-up a atteint le statut de licorne, elle a l'occasion de grandir encore plus et de lever encore plus de fonds pour devenir une décacorne. C'est à partir des 10 milliards de dollars de valorisation qu'elle peut atteindre ce statut.

La France ne compte pour le moment aucune décacorne, mais Doctolib est la licorne la plus proche de ce statut avec 6,1 milliards de dollars de valorisation. La première entreprise à être devenue une décacorne est Facebook en 2007, grâce à une levée de fonds de 240 millions de dollars de Microsoft.

Parmi les décacornes actives aujourd'hui, on peut compter Airbnb, la start-up américaine Pinterest ou encore la société britannique Revolut qui sont valorisées entre 10 et 49,9 milliards de dollars.

Les pentacornes et hectocornes, champions des levées de fonds

Les pentacornes sont des start-up non introduites en bourse atteignant une valorisation de plus de 50 milliards de dollars. Toujours absentes en France, les pentacornes comptent une valorisation entre 50 milliards de dollars et 99,9 milliards de dollars.

Parmi elles, on peut compter Stripe, la société américaine d'origine irlandaise.

Valorisées à plus de 100 milliards de dollars, les hectocornes sont des start-up non introduites en bourse. On en compte aujourd'hui très peu, mais on peut citer Bytedance, une entreprise chinoise de nouvelles technologies qui possède notamment TikTok ainsi que la société d'Elon Musk : Space X.

Les centaures, une toute autre histoire

Alors que le statut de licorne est basée sur sa valorisation, le statut pour définir les centaures se basent sur le chiffre d'affaires d'une start-up. Il n'est pas nécessaire de passer par le statut de décacorne ou de pentacorne pour devenir un centaure. Selon BVP (Bessemer Venture Partners) 520 licornes sont nées en 2021 contre 60 centaures. Et nous avons déja des centaures en France. On peut citer Aircall, une entreprise spécialisée dans la conception de solutions de téléphonie d'entreprise basées sur le cloud et Silae, une entreprise du secteur RH. Le critère pour être qualifié de centaure est d'atteindre un ARR (annual recurring revenue ou revenu récurrent annuel) de 100 millions de dollars.

Les minotaures, start-up surpuissantes

Lever près d'un milliard de dollars en une seule levée de fonds, c'est la promesse réalisée par les minotaures. Ce ne sont pas forcément des start-up étant devenues licornes grâce à un seul et unique tour de table : ce sont souvent déjà des décacornes ou des pentacornes.

Parmi ces entreprises levant des fonds monstrueux, on peut compter l'entreprise américaine Juul, fabricant de cigarettes électroniques.

 
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