Pourquoi les chefs d'entreprise sont il pessimistes ?
Selon une étude de Général Electric Capital, les dirigeants d'entreprise des TPE et PME, les chefs d'entreprises manquent de confiance. Pourtant la situation réelle serait plutôt bonne. Sondés sur l'avenir, ils ne pensent pas que la croissance sera en hausse, on remarque néanmoins que lors du précédent sondage, les résultats étaient au dessus des prévisions affichées des chefs d'entreprise. Alors ? fausse modestie ou capacité naturelle à "broyer du noir" propre à la France ?
Le pessimisme : exception culturelle française ?
L'étude révèle qu'en Italie les entrepreneurs sont plus positifs sur les embauches tandis que leur situation est plus critique que celle des français. Depuis les deux chocs pétroliers, il existe un vrai déficit de confiance des français envers les dirigeants politiques. A chaque étude ou sondage, les dirigeants en profitent pour faire passer leur agacement fasse à la stagnation de la croissance française. Ainsi les dirigeants français prévoient d'embaucher 10 fois moins que leurs homologues britanniques. Néanmoins les souhaits d'embauche de commerciaux et de conservation des talents au sein du territoire démontre encore une volonté farouche de lutter et de continuer de se développer malgré les risques.
Comment envisager l'avenir ?
C'est donc vers l'international que les PME françaises se tournent pour vendre plus. Les préoccupations liées à la crise semblent s'estomper puisque les dirigeants évoquent moins souvent l'enjeu de sécurisation financière de leur société. Les secteurs de la logistique, l'aéronautique et l'automobile connaissent de la reprise ce qui est plutôt encourageant pour le reste des activités.
Les requêtes des dirigeants sont toujours liées à la flexibilité et la simplicité autour de l'emploi et l'accès aux dispositifs d'aide telle crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE). Ils aimeraient également avoir plus de vision à long terme sur l'avenir pour pouvoir investir en prenant moins de risque.
L'étude de GE capital a été réalisée auprès de 1000 entreprises de taille moyenne. L'ensemble des résultats sera dévoilé lors du sommet pour la croissance constitué de 400 entrepreneurs.