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Si la formation des salariés est bien entrée dans la culture des PME, celle des dirigeants a encore du plomb dans l'aile. Pourtant c'est un levier de croissance incontestable pour une entreprise.

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INTRO
Formation du dirigeant, un enjeu stratégique

Si les chefs d'entreprise de petites structures sont nombreux à avoir suivi au moins une formation dans leur carrière, certains hésitent encore. Principale raison évoquée? Un agenda surchargé.

L'un des principaux actifs d'une entreprise? Les hommes. C'est ce qu'estiment les dirigeants de TPE et PME. Ils sont de plus en plus nombreux à envoyer leurs salariés en formation. En 2009, 62 %Baromètre perspectives 2010 réalisé par l'institut Ipsos pour l'organisme paritaire collecteur agréé Agefos PME. des PME les ont formés pour qu'ils acquièrent de nouvelles compétences, soit huit points de mieux qu'en 2006. Si la formation des salariés est importante, celle des dirigeants l'est tout autant. Et les patrons de petites structures le savent. « D'après nos données, quatre sur cinq ont suivi une formation continue », affirme Yann Laroche, président d'Ariane Compétences et Management, association pour le développement de la formation continue des cadres et des dirigeants d'entreprise. Les raisons de cet engouement sont multiples. La formation professionnelle est perçue comme un investissement pour l'avenir (42 % des dirigeants de PME), un levier de développement (35 %), voire un élément essentiel dans la stratégie d'une société (21 %). Pourtant, certains patrons hésitent encore. Il faut dire qu'il existe des freins non négligeables. Le premier: le temps. Il n'est pas rare qu'un dirigeant soit obligé de consacrer trois jours par mois à son apprentissage. Une durée difficilement conciliable avec un emploi du temps déjà surchargé. Autre limite: le coût. Certaines formations sont facturées plusieurs dizaines de milliers d'euros. Une somme qu'une petite structure a du mal à débourser. Pour pallier cet obstacle, vous pouvez bénéficier d'un crédit d'impôt formation ( tous les détails sur notre site Chefdentreprise.com), mais aussi d'une aide dispensée par les Fonds d'assurances formation (FAF), si vous êtes travailleur indépendant. Si vous êtes dirigeant salarié de votre entreprise, vous bénéficiez des dispositifs classiques, comme le Droit individuel à la formation (DIF). Enfin, de nombreux organismes renommés sont à Paris et ses alentours. Une complexité organisationnelle supplémentaire pour les provinciaux, même si la dématérialisation des formations, via l'e-learning notamment, s'élargit. Reste que selon Yann Laroche, les chefs d'entreprise rencontrent des difficultés « pour évaluer la pertinence et le niveau des formations », et ne savent pas toujours « vers qui se tourner ». Autant de barrières qui expliquent les réticences de certains patrons à se former.

LE CONSULTANT

Pierre-François Bres est le dg de Dynargie, société spécialisée dans le conseil en management. Fil conducteur de ce dossier, il analyse l'intérêt des formations présentées dans les cinq cas suivants.

CAS 1: Il se forme avec ses salariés

Eric Néant, directeur général de la Câblerie Saint Antoine, a déjà réalisé plusieurs formations. Un passage obligé pour faire croître son entreprise. Seule limite: trouver la bonne formation au milieu d'une offre pléthorique.

« Si j'avais le temps, je ferais toutes les formations avec mes salariés », explique Eric Néant, directeur général de la Câblerie Saint Antoine, négoce de câbles électriques. Il faut dire qu'il a déjà suivi plusieurs formations, et presque toutes avec ses collaborateurs. La dernière sur l'actualité sociale, suivie avec sa comptable lors d'un stage interentreprise, date de février. L'an dernier, il en a suivi une autre avec quelques employés. Le thème: mener un nouveau projet dans une entreprise. Les avantages des formations interentreprises? Lever la tête du guidon et prendre du recul, mais surtout, rencontrer d'autres personnes et échanger.

Se former en même temps que ses collaborateurs n'a pas que des côtés positifs et peut, parfois, être compliqué à gérer pour un patron. Tôt ou tard, il devra leur exposer ses faiblesses. Un problème balayé d'un revers de la main par Eric Néant: « Je ne crains pas de montrer mes lacunes. Je ne considère pas qu'un directeur général doit tout savoir sur tout. »

Son engouement pour les formations, il le doit à son passé professionnel. Avant de prendre la direction de la PME, en 2008, il fait sa carrière dans des grands groupes comme Vinci. « Des entreprises qui ont la culture de la formation. » Le dirigeant en est donc persuadé: la croissance de son entreprise est liée à sa montée en compétence et à celle de ses salariés. Seul hic? Bien choisir sa formation parmi une offre pléthorique. C'est pourquoi, il demande conseils à Intergros, organisme paritaire collecteur agréé. Il n'hésite pas non plus à se renseigner auprès d'autres dirigeants. Car un mauvais choix a un double coût pour la PME: « Le prix de la formation et le temps passé hors de son bureau », conclut Eric Néant.

Eric Néant, directeur général de la Câblerie Saint Antoine.

Eric Néant, directeur général de la Câblerie Saint Antoine.

CABLERIE SAINT ANTOINE >> Repères

- ACTIVITE: Négoce de câbles électriques
- VILLE: Marseille (Bouches-du-Rhône)
- FORME JURIDIQUE: SAS
- DIRIGEANTS: Eric Néant, 49 ans, et Pierre Schmittheisler, 53 ans
- ANNEE DE CREATION: 1978
- EFFECTIF: 34 salariés
- CA 2010: 14,5 MEuros
- RN 2010: 150 kEuros

L'OEIL DU CONSULTANT

Faire une formation avec ses salariés est audacieux


PIERRE-FRANCOIS BRES, directeur général de Dynargie, consultant en formation des managers


Suivre des formations est une bonne chose pour le développement d'une entreprise. Pour autant, Pierre-François Bres estime qu'elles ne doivent pas toujours être effectuées avec ses salariés: « Certains formateurs ponctuent leurs cours théoriques de mises en situation. Un exercice qui peut être dangereux quand le dirigeant se forme en même temps que ses équipes. »
Le patron peut entacher son image d'exemplarité en étant mis en difficulté. De même, les salariés peuvent être mal à l'aise face à leur supérieur. Par ailleurs, l'expert pense qu'il n'y a qu'une méthode efficace pour bien choisir sa formation: le bouche à oreille.

CAS 2: Pour cause d'agenda surchargé, il choisit l'e-learning

Alain Wojtaszak, directeur général de Leroy Automation, fait le choix de l'e-learning. Une solution qui lui permet de suivre ses cours même lors de ses déplacements professionnels.

Se développer à l'étranger. C'est l'un des axes de croissance de Leroy Automation, qui fabrique des systèmes d'automatisation. Encore faut-il s'en donner les moyens. C'est pour cela qu'Alain Wojtaszak, directeur général de l'entreprise, désire renforcer ses compétences en anglais. « Je voulais être plus à l'aise à l'oral, notamment lors de mes conversations téléphoniques », explique-t-il. Très vite, son choix se porte sur une formation e-learning proposée par Tell me more. « Il me fallait une formation capable de s'adapter à mon emploi du temps. Une contrainte qui élimine la plupart des méthodes d'apprentissage », affirme le chef d'entreprise. De fait, il suffit d'une connexion à Internet pour réaliser les exercices de la formation. Parallèlement, des cours d'expression orale sont donnés par téléphone.

De janvier et juillet 2010, Alain Wojtaszak suit ses cours d'anglais depuis son bureau. Et fait ses exercices dès qu'il a un moment (le week-end, lors de déplacements...). Autre point fort de la méthode: son adaptabilité au niveau des participants. Huit autres salariés de l'entreprise suivent cette formation. « Nous voulions organiser une formation intra-entreprise classique. Mais, nous n'étions pas disponibles au même moment. Et, nous n'avions pas le même niveau d'anglais. » L'e-learning s'adapte aux besoins de chacun. Sans compter que des tests mensuels permettent de valider les acquis et, au dirigeant, de suivre les avancées réalisées par ses collaborateurs. Enfin, son coût total reste peu élevé: 20 000 euros HT en tout. Soit environ 2 200 euros HT par personne, en partie financé par le droit individuel à la formation (DIF) des salariés.

Alain Wojtaszak, directeur général de Leroy Automation.

Alain Wojtaszak, directeur général de Leroy Automation.

LEROY AUTOMATION >> Repères

- ACTIVITE: Fabrication et commercialisation de produits et systèmes d'automatisation et d'informatique réseaun
- VILLE: Saint-Orens (Haute-Garonne)
- FORME JURIDIQUE: SAS
- DIRIGEANTS: Pierre Leroy, 63 ans et Alain Wojtaszak, 49 ansn
- ANNEE DE CREATION: 1983
- EFFECTIF: 40 salariésn
- CA 2010: 10 MEuros
- RN 2010: 600 kEuros

L'OEIL DU CONSULTANT

C'est la méthode parfaite pour quelqu'un de motivé


PIERRE-FRANCOIS BRES, directeur général de Dynargie, consultant en formation des managers


L'e-learning permet de choisir à quel moment de la journée ou de la semaine la personne souhaite suivre son cours. Mais, pour Pierre-François Bres, elle n'est pas adaptée à tous les profils. « Il faut être très motivé, sinon la formation sera un échec. » Pour lui, le manque d'assiduité des apprenants peut « rapidement devenir problématique ».
C'est pour cela qu'il conseille plutôt de faire une formation mixte, basée sur des cours et des quiz en e-learning, mais aussi quelques sessions plus classiques, en salle avec un formateur. Enfin, pour le cas particulier de l'anglais, Pierre-François Bres estime que l'e-learning est adapté aux personnes qui ont déjà de bonnes bases.

CAS 3: La formation longue lui permet d'acquérir des compétences pointues

Joël Lauvige, créateur du groupe éponyme, opte pour un master en finance. La raison? Acquérir des connaissances qui vont lui permettre de créer une entreprise sur un nouveau secteur d'activité.

Chaque mois, Joël Lauvige se rend trois jours à Paris. Le dirigeant du groupe Lauvige, spécialisé dans la fabrication d'emballages et de conditionnements pour le marché viticole, y suit le master en finance de l'institut de formation IFG Cnof. Celui-ci s'articule autour de cours, avec une quinzaine d'autres chefs d'entreprise, et de modules d'e-learning. Surtout, il s'étale sur un an. « C'est difficile de dégager autant de temps. Je délègue donc la plupart de mes fonctions à mes salariés », souligne l'entrepreneur, qui reste joignable à tout moment sur son portable.

Si le choix de Joël Lauvige se porte sur une formation longue, c'est pour deux raisons. La première: suivre des cours pointus pour apprendre un nouveau métier. A 50 ans, il souhaite avoir une seconde vie professionnelle. « J'ai envie de changer de cap et de créer une société dans un nouveau secteur d'activité » La seconde, et peut-être la plus importante, c'est l'obtention d'un diplôme reconnu par l'Etat. Le dirigeant est victime du « complexe de l'autodidacte », qui touche de nombreux entrepreneurs, notamment ceux qui ont créé leur société en partant de rien, ou presque. « Jeune, je n'arrivais pas à travailler à l'école. J'ai arrêté mes études avant d'obtenir le bac », reconnaît-il. Pour suivre son master, Joël Lauvige débourse 20 000 euros HT. Une somme qu'il n'estime pas si élevée, compte tenu des cours et de la qualité des intervenants. Il faut dire que ce n'est pas la première fois qu'il suit une formation longue. En 2001, il en réalise une sur neuf mois dédiée aux dirigeants de PME, au sein du même organisme. « J'étais un jeune chef d'entreprise, j'avais besoin de me rassurer. » Surtout, il voulait rencontrer ses pairs pour se créer un réseau et échanger sur ses problématiques quotidiennes. L'art de faire d'une pierre deux coups.

Joël Lauvige, créateur du groupe éponyme.

Joël Lauvige, créateur du groupe éponyme.

GROUPE LAUVIGE >> Repères

- ACTIVITE: Fabrication d'emballages et de conditionnements pour le marché viticolen
- VILLE: Brignoles (Var)
- FORME JURIDIQUE: SARL
- DIRIGEANT: Joël Lauvige, 50 ans
- ANNEE DE CREATION: 1997
- EFFECTIF: 31 salariés
- CA 2010: 8 MEuros
- RN 2010: 450 kEuros

L'OEIL DU CONSULTANT

Les formations longues nécessitent une bonne organisation


PIERRE-FRANCOIS BRES, directeur général de Dynargie, consultant en formation des managers


Pour Pierre-François Bres, les dirigeants devraient se former tout au long de leur carrière. Reste qu'il émet un bémol sur les formations longues: « Elles demandent un investissement énorme que peu de dirigeants peuvent fournir ».
A moins d'avoir délégué une grande partie de ses pouvoirs, ou de s'appuyer sur un bras droit très compétent, les petits patrons ne pourront pas se libérer quatre à cinq jours par mois.
Enfin, si le tarif des formations diplômantes est souvent élevé, l'expert pense qu'il faut le voir comme un investissement sur le long terme et non comme un coût pour l'entreprise.

CAS 4: Le théâtre lui apprend à gérer son stress

Ivan Dumon, président d'Athome, suit des cours d'improvisation théâtrale depuis plus de trois ans. Une façon de mieux gérer son stress et de manager plus efficacement ses équipes.

C'est presque devenu une drogue. Ivan Dumon, président d'Athome, société de services pour les syndics de copropriété, monte sur les planches au moins une fois par mois. Pour jouer dans une pièce? Pas tout à fait. Il suit, depuis plus de trois ans, une formation s'appuyant sur l'improvisation théâtrale chez Scène Expériences, société de formation et de conseil. « Il existe des techniques d'improvisation qui permettent de réagir et de répondre à certaines situations », explique-t-il. Ivan Dumon apprend à s'exprimer en public, à gérer les conflits, à mieux négocier et à synthétiser les informations. Ainsi, l'un des exercices consiste à avoir une conversation téléphonique tandis que plusieurs «faux salariés» entrent dans le bureau pour exprimer des revendications. Après avoir raccroché, le dirigeant doit être capable de résumer les problématiques exposées et de trouver des solutions. « Cela m'apprend à rester à l'écoute tout en faisant plusieurs tâches en même temps. » Ces techniques d'improvisation, le dirigeant les applique tous les jours, avec ses clients, des financiers ou encore ses collaborateurs. Et si la formation peut paraître atypique, les résultats sont là. « Mises en situation et jeux de rôle me permettent de mieux retenir les enseignements de la formation, souligne Ivan Dumon. Je me sens mieux armé face aux imprévus. » Le dirigeant a eu l'idée de suivre cette formation grâce à son adhésion à l'organisation patronale: le CJD (Centre des jeunes dirigeants) . Cela fait partie de sa cotisation annuelle de l'ordre 1 700 euros HT. Un joli coup de pouce puisque Scène Expériences facture normalement ses interventions 1 650 euros HT par jour. Conquis, il fait suivre des cours d'improvisation à ses 50 salariés. Une méthode de formation qui s'est transformée en passion.

 

Ivan Dumon, président d'Athome.

Ivan Dumon, président d'Athome.

ATHOME >> Repères

- ACTIVITE: Prestataire de services pour les syndics de copropriétén
- VILLE: Paris (Ier arr.)
- FORME JURIDIQUE: SAS
- DIRIGEANT: Ivan Dumon, 46 ans
- ANNEE DE REPRISE: 2008
- EFFECTIF: 50 salariés
- CA 2010: 18 MEuros
- RN 2010: 1 MEuros

L'OEIL DU CONSULTANT

Pour les dirigeants qui stressent quand ils parlent en public


PIERRE-FRANCOIS BRES, directeur général de Dynargie, consultant en formation des managers


Voilà une formation atypique, mais elle peut aider certains dirigeants. « Surtout ceux qui perdent leurs moyens quand ils doivent s'exprimer en public, affirme Pierre-François Bres. Apprendre à improviser est utile et nécessaire à tout manager. » Reste que la formation ne couvre pas les situations de communication «plus préparées» (conférence, présentation des résultats annuels...). L'expert estime qu'elle doit être complétée « par une autre formation axée sur l'expression orale qui fera travailler le dirigeant sur les règles de la communication interpersonnelle ». Par exemple, la structure du discours et le traitement des interactions avec un public (questions, objections...).

CAS 5: Le poker aiguise sa capacité de décision

Amaury Flotat, dirigeant d'AFG Lille, estime qu'une formation par le jeu permet de mieux retenir les enseignements promulgués.

Amaury Flotat a une paire d'as dans les mains. Doit-il faire tapis ou ne miser que quelques jetons? Contrairement aux apparences, le p-dg d'AFG Lille, société de services en ingénierie informatique, n'est pas au casino. Il suit une formation à la prise de décisions, à la stratégie et à la gestion de l'émotionnel promulguée par l'École française de Poker (EFP Business), à Lille. « Lors d'une partie de poker, il y a des situations dont on peut tirer des enseignements dans le monde professionnel. » De fait, la formation s'appuie sur l'analyse SWOT (soit forces, faiblesses, opportunités et menaces, en français). Lors de mises en situation, les joueurs doivent prendre la meilleure décision en fonction de leurs forces et leurs faiblesses (leurs cartes, leurs jetons et leur position à la table), ainsi que des menaces et des opportunités (la place des autres joueurs, leur mise et le gain potentiel). La prise en compte de ces facteurs doit se faire rapidement. Au quotidien, le chef d'entreprise est confronté aux mêmes problématiques: « Quand je réponds à un appel d'offres, je dois le faire en fonction de mes concurrents, de mes moyens et dans un laps de temps défini. Si les enjeux sont différents, le mode de réflexion reste identique. » S'il décide de faire une formation par le poker, ce n'est pas que par amour du jeu. Il souhaitait une formation originale et enrichissante pour les membres de son équipe, réunis eux aussi autour de la table. La journée de sept heures coûte 3 000 euros HT. Une somme modique compte tenu du nombre de participants - huit, y compris le dirigeant. Sans compter l'aspect ludique qui soude les équipes, Une formation qui fait également office de team building: de quoi rafler la mise!

 

Amaury Flotat, dirigeant d'AFG Lille.

Amaury Flotat, dirigeant d'AFG Lille.

AFG LILLE >> Repères

- ACTIVITE: Services en ingénierie informatique
- VILLE: Marcq-en-Baroeul (Nord)
- FORME JURIDIQUE: SAS
- DIRIGEANT: Amaury Flotat, 35 ans
- ANNEE DE CREATION: 2000
- EFFECTIF: 80 salariés
- CA 2010: 5,5 MEuros
- RN 2010: 250 kEuros

L'OEIL DU CONSULTANT

Le jeu permet de mieux impliquer les participants


PIERRE-FRANCOIS BRES, directeur général de Dynargie, consultant en formation des managers


Le succès d'une formation? L'implication de ses participants. Lors des formations plus classiques, il n'est pas toujours facile d'accrocher l'attention des personnes pendant plusieurs heures. « La pédagogie est un art difficile et le jeu est un bon moyen de motiver les participants, de sortir du cadre professionnel et de faire passer des messages par analogie », explique Pierre-François Bres. Seule limite? Le jeu doit rester sérieux et avoir du sens par rapport à l'objectif recherché. Car les participants peuvent vite « être pris dans la partie » et ne plus faire de parallèle entre les situations de jeu et leur quotidien professionnel.

 
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Julien van der Feer

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