Un Parisien de souche séduit par les gens du Nord
Jean-Marc Barki fait partie de ceux qu'on surnomme les «patrons TGV». Il partage son temps entre Sallaumines, près de Lens, où il travaille, et Paris où vivent sa femme et ses trois enfants... Le dirigeant ne regrette pas d'avoir choisi le Nord, il y a dix ans, pour y implanter Sealock, PME de 19 salariés. Et pour cause, ce Parisien, très franc de nature, exècre le parisianisme et ses fioritures. «Quand je suis arrivé dans le Nord, j'y ai découvert des gens chaleureux et solidaires, déterminés à réussir par le travail», se souvient-il. Patron aux multiples facettes, Jean-Marc Barki a été un bon cavalier, amateur de concours complets. Autodidacte, il vient de décrocher, à 42 ans, un Master en management stratégique. Féru de théâtre, il se verrait bien comédien à l'âge de 60 ans.
- UN VOYAGE QUI L'A MARQUE: LES ETATS-UNIS
C'est en 1988 que Jean-Marc Barki met, pour la première fois, les pieds aux Etats-Unis. Accompagné de son frère, il y découvre le gigantisme. Dix-huit ans après, il se souvient encore de certains détails. Comme de ce shérif de Saint-Paul, Minnesota, qui est venu s'asseoir à ses côtés dans un fast-food, et a déposé, tout naturellement, son revolver sur la table, le temps de déjeuner.
- SES HOBBIES: DE L'EQUITATION AU THEATRE
Jean-Marc Barki monte régulièrement un cheval anglo-arabe. Trop peu souvent, cependant, au goût de cet ancien champion amateur d'équitation. Passionné de théâtre, il a réussi pendant quelques années à concilier son activité de chef d'entreprise avec ses cours d'improvisation, et s'est produit à Paris, au Vingtième Théâtre. Aujourd'hui, le dirigeant s'est mis à l'escrime artistique, activité moins chronophage mais toujours proche du monde du spectacle.
- SON LIEU POUR SE RESSOURCER: LES ILES GRECQUES OU BRETONNES
Quoi de mieux qu'une île pour faire le point et retrouver les siens? Les îles de Jean- Marc Barki s'appellent Hydra, en Grèce, Bréat ou Hoëdic, en Bretagne. Dans ces lieux interdits aux voitures, chacun vit au rythme de la nature.
- SON MODE DE TRANSPORT: LE TGV
Avec un emploi au temps régie comme au papier à musique, Jean-Marc Barki ne peut qu'aimer le train: lever à 6 h 15, départ Gare du Nord à 7 h 22, arrivée à Lens à 8 h 32, dans l'entreprise à 8 h 40. Et cela, deux à trois fois par semaine, les lundi, mardi et jeudi ou vendredi.
- SES JOURNAUX: LIBERATION ET L'EQUIPE
Abonné à Liberation, Jean-Marc Barki y pioche, outre les actus, des infos décalées, dans la rubrique «Vous». Mais le meilleur quotidien - «celui qui n'annonce pas en permanence de mauvaises nouvelles » - reste, pour lui, L'Equipe. «C'est formidable, raconte l'ancien champion d'équitation, de lire les aventures de ces sportifs français à la recherche de la performance, que le succès soit, ou non, au rendez-vous.»
- SON VIN: LE BOURGOGNE
Marié à une Bourguignonne, Jean-Marc Barki a eu tout le loisir de se convertir aux saveurs délicates du Pouilly-Fuissé et du Chassagne-Montrachet. «Ce sont des vins corsés, très colorés et marqués par des nuances de type amande ou cerise.» Ses péchés mignons? Le Pouilly-fumé du domaine Serge Dagueneau et Filles, qu'il savoure depuis quinze ans, et le Chassagne-Montrachet de chez Gabriel Jouard, un vin de garde, à la robe rubis et aux arômes de fruits rouges.
- SES TABLES: SIMPLES ET ENSOLEILLEES
Fin gourmet, le dirigeant a pour principe de ne jamais faire affaire en déjeunant. Il n'est pourtant pas le dernier à aimer les plaisirs de la chère. Pour retrouver, en plein Pas-de-Calais, le soleil de la Méditerranée, une seule adresse: le restaurant grec Chez Zorba. En été, il s'assied volontiers à la terrasse de La Cantine, un restaurant italien haut de gamme, au cadre intimiste. Dans la tradition des friteries du Nord, il recommande Sensas, un restaurant «populaire, abordable et chaleureux».