Manque d'argent et de temps : les freins des entrepreneurs pour devenir business angels
Parmi les dirigeants faisant partie d'Oséo Excellence qui ont répondu à un mini sondage en juin, 2 % sont des business angels, 47 % ne le sont pas et 14 % se présentent comme des «business angels occasionnels». Près de deux sur cinq affirment être, en tout cas, intéressés par l'idée. Se dégage des commentaires laissés par les répondants un regret de ne pas pouvoir s'investir - et investir - dans de jeunes entreprises. Les principaux freins pour devenir business angel? Le manque de temps et d'argent. La plupart préfèrent investir leur argent dans leur structure. « J'ai jusqu'à présent toujours réinvesti 100 % de mes résultats dans ma propre entreprise. Je suis donc mon premier business angel », note un dirigeant. Le manque de temps est aussi problématique, il y a déjà suffisamment à faire avec la gestion de leur entreprise. Mais demain, peut-être, ou une fois leur entreprise vendue... Enfin, un besoin d'information se fait parfois sentir. A noter que le terme de «business angel» n'est pas connu de tous les dirigeants...
Pourquoi devenir business angel? L'envie de faire partager son expérience auprès de jeunes entrepreneurs est le moteur principal des chefs d'entreprise interrogés (43 %). Vient ensuite un motif fiscal pour un dirigeant sur cinq, puis l'envie de «rendre la pareille», avec seulement 9 % des réponses. Les personnes interrogées évoquent dans leurs commentaires le désir de construire, d'aider, de partager des valeurs, de s'enrichir (personnellement et / ou financièrement) et de faire contrepoids aux banquiers ou à l'administration. « Cela revient à détecter et encourager des talents d'entrepreneur. En ce qui me concerne, ce serait l'aboutissement logique - et ultime - d'une carrière d'entrepreneur », explique l'un des chefs d'entreprise répondants.