Les Pigeons font mouche!
Depuis le 28 septembre, date de publication d'une tribune de Jean-David Chamboredon sur LaTribune.fr, dans laquelle le directeur du fonds d'investissement ISAI s'insurge sur une disposition du PLF 2013, le mouvement de contestation, baptisé «Les Pigeons», ne cesse de prendre de l'ampleur. Qu'en pensent nos lecteurs? Verbatims.
Je m'abonneTous derrière les Pigeons!
Par Gilbert
II serait peut-être temps que les «pigeons» s'occupent aussi de politique. C'est finalement trop important pour laisser cela aux politiciens qui transforment la démocratie en «ineptocratie» (un système de gouvernement où les moins capables de diriger le pays sont élus par les moins capables de produire quoi que ce soit).
Par Alexandra
Au-delà de la juste revendication liée à l'imposition, il faut que la France comprenne que la vie de l'entreprise et de ses entrepreneurs ainsi que l'envie d'entreprendre sont des enjeux de survie pour le pays.
Par Jean-Marie
Nous avons travaillé toute notre vie, nous n'aurons pas de retraite, c'est injuste de donner 60 % au fisc. C'est démotivant, écoeurant.
Par Patrick
J'ai l'impression que l'on passe trop souvent pour des décideurs sans scrupule qui s'enrichissent sur le dos de leurs employés, et donc qu'il semble tout à fait normal de «plumer» ces profiteurs. Il y en a marre de cette marginalisation, alors que nous avons pris un risque un jour de créer sans l'aide de personne et surtout pas de l'Etat qui entend aujourd'hui nous ponctionner au-delà du raisonnable.
Par Jérôme
Je suis un jeune entrepreneur du Web et je risque d'être amené, à moyen terme, à céder mon entreprise pour en acquérir une autre. Je pense qu'il est urgent de favoriser l'entrepreneuriat en France, sans démagogie, ni clientélisme.
Par Camille
Je crois que le mouvement des Pigeons est surtout un mouvement qui sert à exprimer sa colère, son angoisse et sa fatigue parmi des gens qui nous comprennent et vivent la même galère. [...] Il exprime un ras-le-bol dans lequel je me retrouve. Il tire la sonnette d'alarme contre ce nouveau gouvernement qui, à peine débarqué, s'attaque aux plus-values des entreprises...
Il y a d'autres combats
Par Gilbert
en France ne compte pas que des start-up. Qui se soucie des TPE artisanales, commerciales, qui sont le maillage du tissu entrepreneurial? Avant de se soucier des risques fiscaux, lors des transmissions des start-up, l'artisan doit se confronter sans cesse à la viabilité de son activité, freinée par le niveau des charges frappant son revenu, plus de 45 %. Et généralement, sans avoir la capacité de profiter des niches fiscales.
Les Pigeons ne font pas l'unanimité
Par Jacques-Michel
Je suis entrepreneur et je ne crois pas un mot de leurs galéjades. Ils mentent ouvertement et ne sont pas crédibles. Ces individus n'ont rien de commun avec moi et ne me défendent pas, loin de là.