Les PME, un atout pour notre commerce extérieur
Pour consolider ses positions sur les marchés extérieurs, la France doit impérativement accompagner ses PME. C'est ce qui ressort d'un rapport réalisé par le Conseil économique et social (CES) et présenté en juillet dernier par Jean-François Roubaud, président de la Confédération générale des PME (CGPME). En effet, le CES pointe du doigt la relative faiblesse de nos PME dans leurs démarches d'exportation: si elles représentent 79 % des sociétés exportatrices, leur chiffre d'affaires n'excède pas 15 % du montant total des exportations. «Il est temps de réagir», a même lancé Jean-François Roubaud. L'explication de tels résultats réside dans la petitesse de leurs structures. De surcroît, les très petites entreprises (TPE), dont l'effectif est compris entre 0 et 10 salariés, seraient nettement plus nombreuses en France qu'en Allemagne, par exemple. Des TPE qui ont du mal à grandir pour percer à l'étranger. Parmi les solutions préconisées par le CES, on peut notamment citer l'allégement des coûts administratifs et la simplification des démarches d'exportation: il s'agirait de créer des guichets uniques d'information et un statut juridique (la «société privée européenne») destiné aux PME exportatrices. L'organisation publique a également conseillé d'intensifier les mesures permettant aux PME de grandir, à l'instar du dispositif «gazelle», et de promouvoir le financement des jeunes pousses à haut potentiel, comme le fait aujourd'hui France Investissement, une structure destinée à injecter des fonds dans les entreprises innovantes et en développement.