Il se prépare à contrer la concurrence asiatique
en reprenant Blaise Frères, Daniel Cheynet entend améliorer la qualité de ses lames pour escrimeurs afin d'anticiper la future concurrence asiatique.
Je m'abonneAux derniers Jeux Olympiques de Pékin, 95% des escrimeurs - dont la totalité de l'équipe de France - étaient équipés de lames en maraging (acier plus élastique) signées Blaise Frères. Rien d'étonnant à cela, puisque la PME de Chambon-Feugerolles (Loire), qui compte 18 personnes, se partage, avec une société ukrainienne, le marché mondial de lames pour épées, sabres et fleurets de haute compétition. A raison de 4 500 à 5 000 lames fabriquées chaque mois, dont 80% sont exportées, l'usine ligérienne répond à 30% de la demande mondiale. Mais ce n'est pas suffisant pour Daniel Cheynet, qui a repris le groupe Blaise Frères en mars dernier. Le dirigeant, issu d'une lignée d'industriels, n'a pas pour habitude de rester les bras

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